Après les excuses du New York Times et celles de la BBC, qui ont été contraints de reconnaître qu’ils n’ont pas vérifié les déclarations du Hamas, la presse en générale ne pardonne pas à Israël.
Les salles de rédaction et les experts n’ont pas vérifié l’histoire de l’hôpital de Gaza parce qu’ils voulaient qu’elle soit vraie. Ils ne voulaient pas risquer de découvrir que le Hamas mentait.
La presse, il y a encore 40 ans, fonctionnait selon un ensemble de principes, des règles d’éthique sur lesquelles ils s’assoient aujourd’hui. Jusqu’au moment où elles leur sautent à la gorge. Avant, ils avaient des garde-fous établis pour épargner aux lecteurs la publication de fausses informations et des théories conspirationnistes.
Cependant, les salles de rédactions se sont mutées en salles de formation. Peu de choses sont capables de les faire changer d’avis lorsqu’ils veulent qu’une histoire soit vraie. Par arrogance mêlée à un sentiment de supériorité, à une transformation de leur vision de leur métier, ils ont un besoin psychologique irrépressible qu’une histoire qu’ils veulent publier soit vraie.
La semaine dernière, disais-je, ils ont lamentablement échoué en rapportant à tort qu’une frappe de missile israélien avait frappé l’hôpital Al-Ahli à Gaza, le rasant complètement et tuant au moins 500 civils.
C’est aux réseaux sociaux, devenus absolument indispensables, que l’on doit la vérité : ils ont rapidement vérifié les faits et corrigé les médias, qui n’avaient aucune autre issue que suivre.
Avec du recul, pourtant, nous savons que l’histoire était suspecte dès le départ : la seule source qui affirmait qu’Israël avait bombardé l’hôpital était le ministère de la Santé de Gaza – en d’autres termes, le Hamas, qui venait de massacrer 1 400 personnes. Donner du crédit à de tels criminels n’avait aucune importance, pour les médias, car ils voulaient croire à cette histoire. La presse américaine voulait que l’histoire soit vraie.
Très juste.
« La presse américaine voulait que l’histoire soit vraie », et la presse française tout autant.
De façon plus générale, les Nations exigent d’Israêl et des Juifs une exemplarité qu’elles-mêmes sont incapables d’atteindre, et leur tombent dessus plutôt que de se remettre en question. Daï, ça suffit !
J’aimerai savoir quel pourcentage de citoyens sensés dans chaque pays où la presse gauchiste diffuse à longueur de journée des faknews, lisent encore ou font confiance à ces torchons, en France la majorité de ces médias sont subventionnés par nos impôts, c’est ce qui leur permet de survivre pour désinformer les Français. Honte à eux.
Les médias continuent d’empoisonner l’opinion publique parce-que ceux qui s’en plaignent n’ont jamais entrepris une action d’envergure pour contre-attaquer là où ça fait mal, c’est à dire au portefeuille : par exemple annuler l’abonnement et jeter la TV aux ordures, ou entreprendre un boycott systématique aux heures de grande écoute afin de dissuader les compagnies commerciales d’acheter des pubs.
Petit à petit, les gens se détournent des médias mainstream, comme moi par exemple. Je n’allais pas sur les RS qui avaient mauvaise presse (justement) et puis j’y suis allé par curiosité et me suis aperçu que les infos étaient quasiment en temps réel même par rapport aux chaines en continue, avec bien sûr la nécessité de ne pas se précipiter tête baissée dans ce qui peut être de la manipulation. D’ailleurs les chaines d’info en continue surveillent les RS pour avoir la primeur des infos qui y circulent, leurs journalistes ne pouvant être partout et l’AFP s’étant déconsidérée depuis un certain temps avec leur approche partisane penchant très nettement à gauche. En même temps, les bévues consternantes des chaines comme TF1 ou France 2 les ont discréditées ( cheminée d’aération sur un toit d’immeuble assimilée à une roquette non explosée en Ukraine, déboulonnage d’une reproduction de char présentée pour combler combler la soi-disant pénurie de l’armée russe etc..) bref, le marché de l’information à la papa est bien en voie de disparition, et tant mieux.
J’avais plus ou moins eu l’info de ce « bombardement » de l’hôpital de Gaza dès qu’elle est parue. Ce qui m’avait immédiatement frappé, c’est qu’on ne montrait qu’un parking brûlé et jamais de dégâts nets de l’hôpital. D’autre part, ce n’est pas trop l’habitude d’Israël de rater une cible, ni de vouloir toucher un hôpital. Il ne m’a pas fallu 5 mns pour être convaincu qu’il fallait avoir plus de renseignements.
Il me semble que les médias pourraient faire mieux que le citoyen lambda.
Ensuite que le Hamas profite d’une de ses clowneries manifestes et habituelles (tirer des roquettes d’un cimetière à proximité de l’hôpital) pour enflammer le monde entier et que personne ne vienne leur dire à quel point ce sont des tarés dangereux, cela dépasse l’entendement.
Dans mon coin, si on discute de cet évènement, l’idée la plus répandue c’est que ce n’est probablement pas Israël le fautif, en fait qu’on ne saura jamais vraiment, mais en tout cas Israël aurait pu le faire.
Le Hamas a d’excellents journalistes.