Les Israéliens massivement rassemblés devant la Cour suprême pour montrer que la majorité soutient les réformes

"Rallye de la liberté"

Jeudi soir, un monumental rassemblement de la droite devant la Cour suprême a été organisé pour soutenir les réformes judiciaires du gouvernement, pour montrer à la Cour suprême qu’elle n’est pas détentrice du pouvoir, pour donner de l’espoir au reste de la nation, et pour montrer aux médias menteurs que non, la majorité du pays n’est pas opposée à la réforme judiciaire, bien au contraire.

Baptisée “Rallye de la liberté”, la manifestation de jeudi soir attendait les discours du ministre des finances Bezalel Smotrich, du député Boaz Bismut, du professeur Elisha Haas, du docteur Keren Assig, de l’avocat Michael Devorin, du général de brigade de l’armée israélienne Danny Van Biren, de Shafi Paz, du rabbin David Pandel, et d’autres encore.

Les militants de droite rassemblés jeudi soir devant la Cour suprême à Jérusalem ont clairement exprimé leur soutien aux réformes judiciaires prévues par le gouvernement – et exhorté la Cour à ne pas tenir l’audience prévue le 12 septembre pour entendre les arguments contre la légalité de l’amendement n° 4 à la loi fondamentale : Le pouvoir judiciaire.

Le rassemblement a été organisé par le quartier général de Takuma 2023 et d’autres organisations de droite.

L’amendement n° 4 de la loi fondamentale : Le pouvoir judiciaire a été adopté en juillet par la Knesset. La législation limite l’autorité du pouvoir judiciaire à annuler les nominations du cabinet et les lois adoptées par la Knesset au motif que la Cour les juge “déraisonnables”, un concept qui n’est pas juridique. Dès que le projet de loi a été ratifié par le parlement israélien, les législateurs de l’opposition et les ONG antigouvernementales ont déposé une multitude de recours auprès de la Haute Cour pour le faire annuler, ce qui a fait les délices de la président Hayut, qui s’est clairement déclaré hostile aux réformes – et c’est elle qui va présider le tribunal de “manière indépendante”.

“Nous demandons à la Haute Cour de ne pas s’écarter de l’activisme judiciaire qu’elle s’attribue tant”, a déclaré l’organisation Takuma dans un communiqué.

“Il n’est pas possible que, dans un pays démocratique, la Cour suprême se prononce sur les lois fondamentales, après toutes ces années où les juges nous ont dit que toute la révolution constitutionnelle du juge Aharon Barak était basée sur les lois fondamentales de la dignité humaine et de la liberté”.

Un rassemblement similaire a été organisé à Jérusalem par le camp de droite le 27 avril. Des centaines de milliers de sympathisants ont participé à ce rassemblement. Cela n’a servi à rien, car le gouvernement a décalé la plupart des réformes qu’il voulait engager.

Si l’audience a lieu le 12 septembre, ce sera la première fois dans l’histoire de l’État – comme dans les pays démocratiques occidentaux – que la Haute Cour de justice examinera des arguments, voire se prononcera, sur l’une des lois fondamentales du pays, qui font office de constitution.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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