Les dirigeants de la Jordanie et du Soudan ont félicité le Premier ministre désigné israélien Benjamin Netanyahu pour sa victoire électorale du 1er novembre.
Le roi de Jordanie Abdullah II et Netanyahou se sont entretenus par téléphone lundi, mais aucun détail de la conversation n’a été communiqué. Les deux hommes ont eu une relation en dents de scie pendant les 12 années du mandat de Netanyahou en tant que Premier ministre, Amman dénonçant régulièrement et publiquement les violations israéliennes présumées du statu quo religieux à Jérusalem, surtout en ce qui concerne le Mont du Temple, où a été construite la mosquée Al-Aqsa sur les ruines du temple, une pratique constante des musulmans.
L’erreur du traité de paix de 1994 entre les deux pays a été pour Israël de reconnaître la Jordanie comme la gardienne des lieux saints musulmans, alors que c’est le site le plus sacré du judaïsme.
Abdullah a également régulièrement critiqué les politiques israéliennes vis-à-vis des Arabes, alors qu’il a un énorme « problème palestinien » lui-même, ces derniers ayant tenté de renverser le royaume.
Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef militaire soudanais, a envoyé une lettre à M. Netanyahou dans laquelle il exprime le désir de « poursuivre la coopération entre nous afin de faire progresser les liens dans tous les domaines au profit des citoyens des deux pays », selon le bureau du futur Premier ministre israélien.
Le Soudan a déjà entrepris de normaliser ses relations avec Israël, même si le dégel des relations a été largement gelé après le coup d’État militaire de l’année dernière à Khartoum, qui a mis fin à un accord de partage du pouvoir censé ouvrir la voie à un régime civil.
Netanyahu a rencontré Burhan en février 2020 en Ouganda.
M. Netanyahou, après avoir reçu dimanche du président Isaac Herzog le mandat de former le prochain gouvernement d’Israël a bdupromis d’œuvrer à la conclusion de nouveaux accords de paix entre Israël et les pays arabes – on pense à l’Arabie saoudite, projet inachevé des Accords Abraham, et qu’ils seraient fondés sur « la paix par la force, la paix en échange de la paix », qui est la doctrine Trump.
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