Certains des terroristes du Hamas qui ont perpétré l’attaque terroriste près de Gaza et ont été faits prisonniers ont reçu une représentation légale en raison de la confusion dans les systèmes de sécurité, représentation légale payée par les contribuables israéliens qu’ils promettent d’exterminer. C’est un dysfonctionnement majeur, d’un point de vue moral.
Bien que l’ordre émis par l’État d’Israël stipule que les policiers de Shevast ne permettraient pas aux terroristes de Nouhab d’avoir des contacts avec le monde extérieur, y compris avec des avocats, le journaliste Avishai Greenzeig a rapporté que certains des terroristes ont rencontré et consulté un avocat dans l’établissement militaire où ils sont détenus. C’est délirant.
Selon le rapport, cette omission découle du chaos qui a régné dans le système judiciaire dans les premiers jours après le massacre et après que les terroristes ont été emmenés dans les prisons et les centres de détention de diverses entités – le Shin Bet, l’armée israélienne et la police israélienne. Autrement dit, le balagan habituel israélien, là où rien ne devrait être habituel.
Il a également été rapporté que grâce à leur conversation avec des avocats, les terroristes ont appris ce qui se passait à l’extérieur des murs du centre de détention, contrairement aux instructions qui cherchaient à les isoler du monde extérieur, apparemment pour permettre de faire pression sur eux afin de leur extirper des informations vitales.
Il m’arrive de dire que les erreurs de la guerre de Kippour, qui nous le savons maintenant, ont été répétées avant le 7 octobre, alors que les services de renseignements sont formés depuis 30 ans aux erreurs de 73 pour ne pas les répéter, se répèteront dans 20 ou 30 ans.
Ce dernier dysfonctionnement pourrait me donner raison : rien ne change vraiment dans les mentalités.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org