Au cours des sept mois de son existence, les membres du gouvernement Bennett-Lapid ont effectué 52 voyages officiels, selon les réponses ministérielles soumises à la Knesset à la demande du député Yariv Levin. Certaines des réponses sont vagues, d’autres manquent, mais les Israéliens ont payé la note.
Le gouvernement du changement se vante d’avoir amélioré les relations extérieures d’Israël sur la scène internationale comme l’une de ses principales réalisations, et l’opposition, en revanche, aime attaquer et critiquer fréquemment la quantité de vols et de voyages du « gouvernement volant », en particulier à l’époque de Corona.
D’après Walla ! Il apparaît qu’au cours de ses sept mois d’existence, les ministres du gouvernement de transition ont effectué 46 vols et voyages – sans compter le Premier ministre, qui a pris l’avion pour six voyages politiques officiels depuis son entrée en fonction.
Le coût total des vols s’est élevé à au moins 10 à 16 millions de NIS, selon les rapports des membres du gouvernement à la Knesset, dans le cadre d’une réponse à une requête soumise par le président de la faction Likoud, le député Yariv Levin.
Fin octobre, Levin a envoyé 28 demandes directes au Premier ministre et à chacun des ministres, dans le même libellé.
- Selon le rapport, le coût total des avions pour les six voyages visibles du Premier ministre a atteint 5 740 017 NIS, sans que les dépenses de l’entourage, des hôtels et de la sécurité soient calculées, ce qui ajoute encore 30 à 20 % au coût total.
- À titre de comparaison, l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou, en 2017, a effectué 14 voyages officiels,
- et 16 vols en 2018.
- Une demande dans le cadre de la liberté d’information soumise cette année-là indique que le coût total des voyages était d’environ 48 millions de NIS, et le coût des vols était d’environ 37 millions de NIS – environ 77% des coûts totaux.
La plupart des ministres du gouvernement ont répondu à Levin avec plus ou moins de transparence, certains à temps – et d’autres en traînant les pieds. Certains ont fait état de dépenses de sécurité, et d’autres ont choisi de répondre de manière vague, avec des informations manquantes.
Trois ministres ont refusé catégoriquement de transmettre le détail des coûts : Gantz, le ministre Eli Avidar et le ministre des communications Yoaz Handel.
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