Pas plus tard qu’hier, j’écrivais que la bêtise humaine est énorme, incommensurable, et voilà que sur l’écran de la télévision israélienne apparaît le visage sérieux et sûr de lui, d’un homme à l’air sympathique, homme politique qui vient simplement de jeter sa carrière par la fenêtre : Béni Gantz.
Il vient de miser sur le mauvais cheval dans sa tentative de gagner quelques points au sein de l’Administration de Joe Biden, avec l’arrivée prévue aujourd’hui en Israël d’Antony Blinken, secrétaire général des USA. L’Amérique en a assez du Wokisme et de la Gauche suicidaire et la réélection de Joe Biden n’est guère assurée. Sa déchéance entrainerait Gantz et tant d’autres, dans son sillon.
Quant à ses raisons, elles ne tiendront jamais en dépit de toutes les béquilles gauchistes auxquelles il s’accroche.
Comment expliquera-t-il son abandon de la coalition israélienne en temps de guerre ? Et que dira-t-il au soldat combattant à Gaza ? Qu’il le fait pour son bien, pour le protéger ? Pour lui assurer son avenir ? Protéger les otages toujours aux mains du Hamas ? Ils seront morts bien avant le démantèlement du gouvernement actuel et les prochaines législatives, sans parler des dégâts collatéraux à l’État entier d’Israël.
Qu’il cherche à empêcher la création d’un État palestinien ? C’est tout le contraire. En un mot, il se prend pour un surhomme et essaie de nous en convaincre.
Et quelles raisons opposera-t-il aux habitants du nord déplacés et sous le feu du Hezbollah depuis plus de huit mois ? Qu’il possède le pouvoir magique de bloquer le proxy iranien dans sa quête de détruire Israël.
Mais enfin, que dira-t-il à ce civil, appartenant à cette plèbe qui lutte pour sa survie ? Qu’il connaît les secrets étrangers à Netanyahu, pour restaurer la paix, l’ordre, la discipline, la sécurité et la prospérité ?
Oh, oui, énormément de questions qui vont surgir sur sa voie ambitieuse de destituer Bibi Netanyahu et de le remplacer…
« Tout sauf Bibi » fait encore la loi au sein de la gauche politique prête à tout, même à griller le futur d’un État juif.
Pauvre Béni qui doit connaître et vivre de bien mauvais dilemmes. Le peuple n’est pas si stupide pour ne pas comprendre l’enjeu de ses manigances. C’est trop flagrant, c’est trop direct…
Et puis, pourquoi ne pas admettre que dans le fond, ses récentes démarches n’ont rien de patriotique et qu’elles dévoilent des projets peu honnêtes, peu fiables qui se heurteront à la voix du peuple… de cette plèbe qui veut d’un État juif, qui refuse un État palestinien criminel et dangereux à ses côtés.
Il faut aussi dire que son timing est mauvais. L’Europe vire vers la droite… Un réveil auquel personne ne croyait. La France aussi a opté hier pour la droite… Brusquement, le drapeau palestinien a disparu de l’horizon.
Il ne reste plus qu’à serrer la main à Béni Gantz en lui souhaitant plus de succès dans un autre domaine que celui trop rocailleux de la traitrise et de la convoitise.
Le regard confiant du soldat israélien mérite une direction plus intègre, plus franche, plus fiable et honnête, ce que Gantz ne peut être en vérité, ni ne le sera visiblement.
AM ISRAËL HAY
Thérèse Zrihen-Dvir
Le général qui rêvait d être le premier ministre d Israël vient de déserter, en pleine guerre .Son ambition personnelle a pris le dessus sur la protection du pays qu’il prétend servir . Hachem est en train de séparer le bon grain de l ivraie.
Il faut en finir au plus vite avec le Hezballah et attaquer le Liban. Peut on imaginer un état palestinien en Judée-Samarie? En Jordanie : OUI
Le mandat d’administration (pas de cession) du territoire de Palestine octroyé au Royaume Uni en 1920 par la SDN ne prévoyait pas que les Britanniques en céderaient 77% aux Arabes hachémites d’Arabie Saoudite pour les remercier de leur aide lors de WWI. En fait, il s’agissait du premier Etat palestinien jamais créé, baptisé pudiquement ‘Jordanie’ pour masquer cet énième empiètement de la part du Royaume Uni, en un temps où il n’avait qu’à mettre le pied quelque part sur la panète, à quelque titre que ce soit, pour que le monde lui en concède la possession.
L’Etat de Jordanie et l’Etat de Palestine ne font qu’un – point barre.
Si les Jordaniens, échaudés par l’invasion des troupes d’Arafat en 1970, ne veut à aucun prix de ces mythiques et dévorants ‘Palestiniens’ sur son sol, c’est un conflit inter-arabe parmi tous les autres conflits existant depuis des centaines d’années dans le monde musulman – et qui ne concerne en rien Israël.
« Le mandat d’administration (pas de cession) du territoire de Palestine octroyé au Royaume Uni en 1920 par la SDN ne prévoyait pas que les Britanniques en céderaient 77% aux Arabes hachémites d’Arabie Saoudite pour les remercier de leur aide lors de WWI. »
Chère Atikva, il me semble au contraire que le mandat permettait cela. Une clause autorisait les Britanniques à céder une partie du territoire à d’autres parties que les juifs, ce qu’ils ont fait.
Attention, ne pas oublier qu’une partie des musulmans palestiniens descendent des juifs de Samarie qui se sont convertis durant ces mille dernières années (https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_terre_d%27islam). Tout comme certains juifs d’aujourd’hui ne sont pas des descendants d’Israël (Jacob). Donc, la situation est plus compliquée qu’à première vue. Quant à la Palestine, elle existait déjà à l’époque de Canaan (https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-192/palestine/). N’oublions pas, non plus, le passage du Lévitique 19, versets 13 à 18. Lorsqu’Hachem précise le terme ‘prochain’, il s’agit d’un étranger. Par contre, si le terme ‘frère’ est utilisé il s’agit d’un descendant de Jacob. Malheureusement, on a tendance à l’oublier. Ne nous réjouissons pas non plus du malheur qui tombe sur l’étranger, de peur que D.ieu (Hachem) ne se détourne de nous.