Le roi Abdallah de Jordanie s’est embarqué dans une critique abjecte d’Israël à la tribune des Nations unies, à New York. Ah, quand les Arabes font la paix avec Israël, c’est du solide, c’est en dur, ça laisse des souvenirs !
Dans sa diatribe, le petit homme d’un pays qui n’existait pas il y a un siècle, a eu le culot de prétendre que le christianisme est attaqué en Israël et que, d’une certaine manière, en tant que chef du royaume hachémite, il a la responsabilité d’être le gardien des sites saints musulmans et chrétiens de Jérusalem. Il a même affirmé qu’il s’engage à protéger les sites historiques et le défenseur des droits et du patrimoine de la ville.
C’est une farce.
C’est une blague.
C’est non seulement du révisionnisme historique et de l’hypocrisie, mais c’est aussi et surtout de la faute d’Israël, qui n’avait aucune raison de faire au pays vaincu de la guerre qu’il avait déclenchée, un si beau cadeau. Pourquoi Moshe Dayan a-t-il permis au Waqf islamique de Jérusalem de conserver le contrôle du Mont du Temple après la guerre des Six Jours ? Mystère. Car on pouvait s’attendre, sans être bien malin, que l’envahisseur jordanien adopterait une politique d’apartheid. Ce qu’il a fait : il a empêché les Juifs de prier sur le Mont du Temple.
Mon hypothèse est que Moshe Dayan était atteint du même travers que la plupart des hauts-gradés de Tsahal : ceux qui sont de gauche. Ce sont des militaires de très haut niveau, mais qui culpabilisent. Ils protègent Israël avec une efficacité remarquable, mais ils s’en veulent d’être obligés de combattre les arabes et de tuer les terroristes.
La Jordanie qui n’existait pas avant d’être créée par les Britanniques en 1921 accuse Israël
Le roi de Jordanie donc, a eu le culot de monter sur un podium international et de déclarer, accusant Israël, que « la ville sainte [Jérusalem] ne doit pas être un lieu de haine et de division ».
Ce type souffre de désordre bipolaire. Ou alors, il faudra m’expliquer comment il peut affirmer que Jérusalem « ne doit pas être un lieu de haine et de division » après ce que la Jordanie a fait :
- Elle a illégalement envahi et occupé les régions de Judée et de Samarie, et Jérusalem en 1948.
- Elle a fait du révisionnisme et une réécriture de l’histoire en effaçant les noms de Judée et de Samarie pour faire oublier que les juifs y ont leur histoire, pour remplacer ça par Cisjordanie.
- Elle a détruit le quartier juif de la vieille ville,
- Elle a anéanti 58 synagogues historiques.
- Ils ont pillé leur contenu et ont expulsé tous les résidents juifs – cela s’appelle du nettoyage ethnique.
Mais ce n’est pas tout !
- Ils ont ensuite saccagé le cimetière juif du Mont des Oliviers, où sont enterrés les juifs depuis plus de 2500 ans.
- Ils ont profané toutes les tombes juives, brisant leurs pierres tombales pour les utiliser comme matériaux de construction.
- Ils ont également transformé les sites religieux juifs en poulaillers, en étables et en latrines.
- Et empêché aux juifs de prier sur le site le plus sacré du judaïsme
Mais tout cela, la Jordanie l’a fait « sans haine ni division ».
Ça valait bien la chaleureuse poignée de mains de Yair Lapid, tout sourire face au dictateur, quelques jours auparavant :
La Jordanie est une entité artificielle, créée de rien sur rien. Elle a violé le droit international – l’article VIII de l’accord d’armistice de 1949, prévoyait qu’elle devait accorder « le libre accès aux Lieux saints et aux institutions culturelles, y compris l’utilisation du cimetière et du Mont des Oliviers » à Israël. Et le roi a l’audace de parler de droit international ? Oui, parce qu’Israël n’obligeant pas la Jordanie a respecter ce droit, pourquoi vont-ils se gêner ?
La seule fois où les Juifs ont finalement été autorisés à revenir, c’est lorsqu’ils ont libéré la ville de l’occupation, lors de la guerre défensive des Six Jours en 1967.
Et la vérité est que la faute revient totalement à Israël, dont les dirigeants restent là, passifs, et serrent des mains.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
C’est bien de rappeler de temps à autre les quelques atrocités jordanniennes que notre gouvernement doit aussi ne pas oublier.
La Jordanie (qui devrait logiquement s’appeler la Palestine) n’a jamais été capable de développer une économie digne de ce nom. Elle vit depuis sa création de la charité internationale… c’est à dire hautement politisée (à gauche, cela va sans dire). Dans ces conditions, le discours que ses banquiers ‘internationaux’ ont dicté à SM Abdallah aux fins de présentation à l’AG a autant d’importance qu’une goutte d’eau dans la mer.