Le roi de Jordanie est bipolaire ? Il dit que Jérusalem “ne doit pas être un lieu de haine et de division” – alors que son pays y a détruit 58 synagogues historiques !

Le PM Lapid et le Roi Abdullah 2

Le PM Lapid et le Roi Abdullah 2

Le roi Abdallah de Jordanie s’est embarqué dans une critique abjecte d’Israël à la tribune des Nations unies, à New York. Ah, quand les Arabes font la paix avec Israël, c’est du solide, c’est en dur, ça laisse des souvenirs !

Dans sa diatribe, le petit homme d’un pays qui n’existait pas il y a un siècle, a eu le culot de prétendre que le christianisme est attaqué en Israël et que, d’une certaine manière, en tant que chef du royaume hachémite, il a la responsabilité d’être le gardien des sites saints musulmans et chrétiens de Jérusalem. Il a même affirmé qu’il s’engage à protéger les sites historiques et le défenseur des droits et du patrimoine de la ville.

C’est une farce.

C’est une blague.

C’est non seulement du révisionnisme historique et de l’hypocrisie, mais c’est aussi et surtout de la faute d’Israël, qui n’avait aucune raison de faire au pays vaincu de la guerre qu’il avait déclenchée, un si beau cadeau. Pourquoi Moshe Dayan a-t-il permis au Waqf islamique de Jérusalem de conserver le contrôle du Mont du Temple après la guerre des Six Jours ? Mystère. Car on pouvait s’attendre, sans être bien malin, que l’envahisseur jordanien adopterait une politique d’apartheid. Ce qu’il a fait : il a empêché les Juifs de prier sur le Mont du Temple.

Mon hypothèse est que Moshe Dayan était atteint du même travers que la plupart des hauts-gradés de Tsahal : ceux qui sont de gauche. Ce sont des militaires de très haut niveau, mais qui culpabilisent. Ils protègent Israël avec une efficacité remarquable, mais ils s’en veulent d’être obligés de combattre les arabes et de tuer les terroristes.

La Jordanie qui n’existait pas avant d’être créée par les Britanniques en 1921 accuse Israël

Le roi de Jordanie donc, a eu le culot de monter sur un podium international et de déclarer, accusant Israël, que “la ville sainte [Jérusalem] ne doit pas être un lieu de haine et de division”.

Ce type souffre de désordre bipolaire. Ou alors, il faudra m’expliquer comment il peut affirmer que Jérusalem “ne doit pas être un lieu de haine et de division” après ce que la Jordanie a fait :

Mais ce n’est pas tout !

Mais tout cela, la Jordanie l’a fait “sans haine ni division”.

Ça valait bien la chaleureuse poignée de mains de Yair Lapid, tout sourire face au dictateur, quelques jours auparavant :

La Jordanie est une entité artificielle, créée de rien sur rien. Elle a violé le droit international – l’article VIII de l’accord d’armistice de 1949, prévoyait qu’elle devait accorder “le libre accès aux Lieux saints et aux institutions culturelles, y compris l’utilisation du cimetière et du Mont des Oliviers” à Israël. Et le roi a l’audace de parler de droit international ? Oui, parce qu’Israël n’obligeant pas la Jordanie a respecter ce droit, pourquoi vont-ils se gêner ?

La seule fois où les Juifs ont finalement été autorisés à revenir, c’est lorsqu’ils ont libéré la ville de l’occupation, lors de la guerre défensive des Six Jours en 1967.

Et la vérité est que la faute revient totalement à Israël, dont les dirigeants restent là, passifs, et serrent des mains.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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