Une équipe du ministère des Affaires étrangères travaille depuis plusieurs semaines sur ce qui serait dans le meilleur intérêt d’Israël à Gaza au lendemain de la fin de la guerre, rapporte la chaîne de gauche Channel 12.
L’équipe a été créée par le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, et le document est destiné à être présenté pour discussion au cabinet, selon la chaîne.
Le principe directeur est très humaniste et démocratique : « Israël travaille à l’avènement d’un avenir dans lequel les Arabes se gouverneront eux-mêmes et n’auront pas la capacité de menacer Israël ».
Et donc, rien n’est prévu sur le rôle de l’Autorité palestinienne, comme les États-Unis le souhaitent. Il fait allusion à un rôle pour les fonctionnaires du Fatah, la principale composante de l’Autorité palestinienne basés à Gaza, mais rien d’autre.
En ce qui concerne la sécurité, le document prévoit
- la « totale liberté d’action pour les FDI » à Gaza,
- la prévention de tout réarmement et « l’application d’une démilitarisation complète » dans l’enclave,
- l’établissement de « zones tampons »,
- un mécanisme de prévention de la contrebande,
- la surveillance du corridor Philadelphie le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte et au poste frontière de Rafah,
- ainsi qu’une « force de sécurité maritime ».
En ce qui concerne la gouvernance civile, le document prévoit « un mécanisme international pour gérer les services humanitaires ».
Il envisage que les principaux États de la région, dont l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, administrent la vie civile, de même que les organisations internationales déjà présentes à Gaza, notamment les agences de l’ONU, ainsi que les « éléments locaux non identifiés au Hamas », pour désigner les fonctionnaires du Fatah basés à Gaza.
Le document prévoirait également une refonte du programme scolaire dans les écoles de l’UNRWA.
Pas très loin du projet de Danny Danon qu’Israël24 7. org vous a présenté.