Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a vivement critiqué d’anciens hauts responsables, les accusant d’avoir tenté de déformer les faits et d’influencer l’enquête sur les défaillances ayant conduit au massacre du 7 octobre.
Benjamin Netanyahu fait notamment référence à Ronen Bar, l’ancien chef du Shin Bet, ainsi qu’à d’autres anciens hauts responsables de la sécurité (Herzi Halevi, Gadi Eisenkot…)
Le message de Netanyahu, publié le 11 décembre 2025 sur les réseaux sociaux, critique explicitement une « campagne de pression organisée » par d’anciens hauts responsables qui cherchent à « déformer les faits » et à influencer la composition de l’enquête sur les défaillances du 7 octobre 2023.
Il les accuse d’avoir provoqué ces défaillances, d’avoir promu la désobéissance civile (en référence aux manifestations contre la réforme judiciaire) et d’avoir un conflit d’intérêts en voulant participer à l’enquête.
Ronen Bar est particulièrement visé :
- Il a quitté son poste en juin 2025 après un limogeage controversé décidé par Netanyahu.
- Le 9 décembre 2025 (deux jours avant le message de Netanyahu), Bar a publiquement appelé à une commission d’enquête d’État soi-disant « indépendante » sur le 7 octobre lors d’une conférence, critiquant implicitement le gouvernement pour son refus d’une telle enquête.
- Netanyahu a répondu directement à ces propos en insistant sur sa propre commission (gouvernementale) et en accusant les anciens responsables d’avoir un conflit d’intérêts.
Dans un message sur les réseaux sociaux, Netanyahu a écrit :
Ces derniers jours, nous avons été témoins d’une campagne de pression organisée par d’anciens hauts responsables qui cherchent à déformer les faits et à dicter au gouvernement comment agir. Ces responsables ont laissé l’anarchie s’infiltrer dans les systèmes de l’État et ont fragilisé la cohésion des FDI et des forces de sécurité en promouvant la désobéissance. Aujourd’hui, ils tentent d’influencer la nature de l’enquête qui examinera les défaillances qu’ils ont provoquées lors de la catastrophe du 7 octobre. Ces personnes ne doivent pas être associées aux décisions et aux réflexions sur la manière dont la catastrophe sera examinée : c’est un conflit d’intérêts clair.
Il a réitéré ses propos au sujet d’une commission nationale d’enquête :
Nous veillerons à ce que la commission d’enquête nationale soit large, intègre, professionnelle, représente l’ensemble de la population, l’opposition et la coalition à parts égales, et n’ait qu’un seul objectif : la vérité pour la sécurité d’Israël.
