Le président de la commission du Congrès sur l’antisémitisme dit être « dégouté » par Amnesty International

Chris Smith

Le président de la sous-commission du Congrès chargée des droits de l’homme a annoncé jeudi qu’il boycotterait Amnesty International et Human Rights Watch et les empêcherait de témoigner devant sa commission en raison de leur position selon laquelle Israël est un État « d’apartheid ».

Lors d’une audition sur l’antisémitisme et les préjugés anti-israéliens au sein des Nations unies, de l’Autorité palestinienne et des ONG, le député Chris Smith (Républicain du New Jersey évidemment : les Démocrates ne soutiennent pas autant Israël), le président de la sous-commission a déclaré qu’il était « dégoûté » par ces deux organisations de défense des droits de l’homme.

« Il fut un temps où Amnesty International ne s’occupait que des prisonniers politiques et jouissait d’une excellente réputation », a déclaré M. Smith. « Ils ont renié tout cela…

L’apartheid est une abomination… Mais s’asseoir ici et tenir ce type de langage, et salir Israël avec cela, est épouvantable, et Human Rights Watch fait exactement la même chose…

J’ai invité des représentants de ces groupes à témoigner sur d’autres questions. Mais vous savez, j’ai décidé que j’allais les boycotter. Lors de mes auditions sur les droits de l’homme [concernant Israël], Amnesty n’est pas invitée, pas plus que Human Rights Watch, à cause de leur diffamation, de leur horrible diffamation [contre l’Etat juif] ».

L’audition de jeudi dernier a également permis d’entendre de nombreux témoignages d’experts qui suivent l’évolution de l’antisémitisme et des préjugés anti-israéliens dans les forums internationaux.

« L’antisémitisme est le sujet tabou que la communauté internationale a ignoré, cherchant toutes sortes d’autres raisons pour expliquer le conflit », a déclaré Itamar Marcus, directeur de Palestinian Media Watch. « Il est désormais ancré dans la vision du monde de l’Autorité palestinienne et trouve un écho jusqu’à l’université CUNY et dans le monde entier.

Dans son témoignage, Natan Sharansky, refusiste notoire et ancien directeur de l’Agence juive, a exhorté l’administration Biden à se concentrer sur la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), à la suite de la publication par l’administration d’une stratégie de lutte contre l’antisémitisme qui reconnaît également d’autres définitions.

« Je demande à l’administration américaine, qui a fait un travail remarquable en élaborant un plan global, de s’en tenir à cette définition de l’antisémitisme », a déclaré M. Sharansky. « Nous ne pourrons pas gagner si les gens de gauche ne voient l’antisémitisme qu’à droite, et si les gens de droite attaquent l’antisémitisme de gauche. Il ne devrait pas y avoir de gauche et de droite. La diabolisation du peuple juif, la diabolisation de l’État d’Israël, le double standard sur les Juifs, le double standard envers Israël, la délégitimation des Juifs et d’Israël est un seul et même phénomène ».

Le député Smith a déclaré qu’il avait l’intention d’organiser d’autres auditions sur l’antisémitisme et les préjugés anti-israéliens, notamment au sein de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Bon courage : il devra affronter la plus formidable mauvaise foi dont les fonctionnaires d’un organisme international sont capables.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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