Le « peuple palestinien » est une invention récente – la preuve avec Google

Initialement publié le 8 décembre 2022 @ 12h09

Il existe peu d’informations neutres sur les origines du conflit arabo-israélien qui expliquent honnêtement les droits des uns et des autres.

Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous cherchez ont été mentionnés – par année, pour tous les livres, magazines et journaux publiés depuis 1800.

Après tout, un peuple a le droit de se constituer, il faut bien un début à tout. Mon rappel est ici destiné à donner l’information, à savoir que ce peuple est très nouvellement créé, ce qui veut dire que ses composantes viennent de partout dans la région, et ne sont pas là depuis longtemps.

Si la communauté internationale n’était pas devenue folle, elle ne refuserait pas de regarder la vérité en face. Mais voilà, cette vérité bouleverse un certain nombre « d’acquis » géopolitiques :

  1. Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un Etat palestinien sur la Palestine ancienne ne s’applique pas.
  2. Le second est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – pré-1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem, des mensonges.
  3. Le troisième est que les quelque 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Ce ne sont même pas des réfugiés. Au mieux, certains de leurs aïeuls étaient des travailleurs immigrés qui sont venus habiter la région. On ne fait pas un peuple avec des travailleurs immigrés venus de Syrie, d’Egypte, de Jordanie ou de plus loin encore.
  4. Le quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :
    • pourquoi, avant la déclaration l’Etat d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en Etat ? Parce qu’ils ne ne voyaient pas, et n’étaient pas, un peuple.
    • Pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation jordanienne de leurs terres ? Parce qu’ils ne voyaient pas cela comme leurs terres.
    • Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème ? Pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ? Parce que c’était pour eux l’occupation de la Terre des juifs, pas la leur.

Les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Ils n’avaient aucune revendication territoriale. La preuve ultime est que la première convention de la création de l’OLP ne parle même pas d’un Etat ou d’un peuple palestinien.

Pour la plupart, les habitants de Judée Samarie se considéraient comme jordaniens, leur pays d’origine, pays qui venait d’ailleurs d’être créé sur le sol de Palestine. Et ceux de Gaza venaient d’Egypte. Ils n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée : leur pays occupait l’endroit où ils habitaient, qui n’était pas jordanien.

Corollaire

Conclusion

Puisqu’il n’existe pas de peuple palestinien, les chercheurs et historiens ne devraient pas avoir trop de difficulté à tracer la provenance de ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Seulement ils ne veulent pas le faire, de peur de trop bien savoir ce qu’ils découvriraient.

Combien d’entre eux sont venus des contrées voisines comme travailleurs immigrés, pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du 19e siècle ? Combien vivaient déjà sur place ? Les chercheurs ne veulent pas le savoir, craignant ce qu’ils pourraient découvrir.

Ces deux groupes ont pourtant des liens et des droits bien différents avec cette partie de la Terre de Palestine. Les premiers, les travailleurs immigrés, n’en ont aucun, les seconds en ont … peut-être.

J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, de Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages, qui a la taille d’un gros dictionnaire, est illustré de nombreuses cartes dépliantes.

Parmi toutes les villes, villages, hameaux, un seul est une ville arabe : al Ramle. Tous les autres sont d’origine hébraïque – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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