Le petit Macron se prend une déculottée par Netanyahou : «  vous osez qualifier Abbas de prince de la paix »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a vivement critiqué l’inculte président français Emmanuel Macron pour avoir présenté le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, comme « prince de la paix » lors de leur rencontre à Paris.

Faire venir une telle personne, l’embrasser et dire que c’est le prince de la paix, c’est le contraire de la réalité — c’est carrément faux.

On ne peut pas construire la paix sur des mensonges. Tôt ou tard, ces mensonges s’écrasent sur les récifs de la réalité au Moyen‑Orient.

La réalité, c’est que le dirigeant palestinien Abbas, célébré en ce moment à Paris, paie des terroristes pour tuer des Juifs. Plus ils tuent de Juifs, mieux ils sont payés. Ils assurent ainsi la subsistance de leurs familles.

Bien que l’Autorité palestinienne ait rebaptisé ce système de paiements « aide sociale » et transféré son administration à une fondation « indépendante », Abbas a publiquement juré de ne pas supprimer « un seul centime » de ce fonds.

Netanyahu a aussi souligné la longévité du mandat d’Abbas — 21 ans alors qu’il débutait comme un mandat de quatre ans — ainsi que la glorification continue des terroristes à Ramallah et l’utilisation de manuels scolaires prônant la destruction d’Israël.

Inhabituellement ferme dans son langage, Netanyahou n’y est pas allé par quatre chemins pour remettre le petit président à sa place et lui donner une leçon de morale bien méritée :

Mon conseil à Macron : informez‑vous des faits, tenez‑vous-en aux faits, tenez‑vous-en aux réalités et n’essayez pas d’y échapper.

Quand on examine les faits, le moteur de la paix, de la stabilité et du progrès n’est pas l’Autorité palestinienne, mais Israël.

Lors de sa rencontre mardi avec Abbas, Macron a annoncé que la France aiderait l’Autorité palestinienne à rédiger une constitution pour un futur État palestinien. Macron a déclaré qu’un comité conjoint serait mis en place pour traiter « tous les aspects juridiques : constitutionnels, institutionnels et organisationnels. » Il a ajouté,

« Il contribuera au travail d’élaboration d’une nouvelle constitution, dont le projet m’a été présenté par le président Abbas, et visera à finaliser toutes les conditions nécessaires à la création d’un tel État palestinien. »

Sauf que ladite constitution, Abbas n’a pas la plus petite intention de la mettre en pratique. Quant à l’Etat palestinien, un sondage récent montre encore que la majorité des Israéliens y sont opposés. Macron vit dans un nuage fait de rêves et de fantasmes, lesquels ont mené la France au bord du désastre qu’elle connaît, mais il n’entrainera pas Israël dans ses délires.

Macron a également salué Abbas comme « un partenaire pour la paix », affirmant qu’il a « constamment » condamné le terrorisme, y compris les massacres du 7 octobre.

Macron ment.

Ce n’est qu’en juin 2025 qu’il a explicitement condamné le massacre – en anglais. Dans une lettre adressée à Macron et au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (préparatoire à la conférence ONU du 17 juin), Abbas écrit :

« Ce que le Hamas a fait le 7 octobre, en tuant et en prenant des civils en otage, est inacceptable et condamnable. Le Hamas doit immédiatement libérer tous les otages. »

Et en septembre 2025, dans son discours à l’ONU lors de l’Assemblée générale, Abbas répète :

« Malgré tout ce que notre peuple a souffert, nous rejetons ce que le Hamas a fait le 7 octobre. Ces actions qui ont visé des civils israéliens et les ont pris en otage ne représentent pas le peuple palestinien ni leur juste lutte pour la liberté et l’indépendance. »

Abbas, cependant, n’a jamais dénoncé le massacre, lorsqu’il parle en arabe.

En septembre, la France a récompensé le Hamas en reconnaissant symboliquement un État palestinien. Le Hamas a remercié Macron, en précisant que c’est le résultat du 7 octobre 2023.

L’Autorité palestinienne presse depuis longtemps les pays de reconnaître « la Palestine » comme moyen de contourner les pourparlers directs avec Israël. Si plusieurs pays ont reconnu « la Palestine » ces dernières années, ces gestes restent symboliques et ont peu — voire aucun — effet diplomatique concret ni aucune valeur en droit international.

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