La semaine dernière, l’ambassadeur de Turquie dans l’État juif a présenté ses lettres de créance au président Isaac Herzog, mettant ainsi fin à une période de quatre ans sans ambassadeur et signalant le dégel progressif des relations entre Jérusalem et Ankara.
Pourtant, le Hamas continue d’utiliser la Turquie comme base d’opérations.
Yoni Ben-Menachem, journaliste israélien et chercheur principal au Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA) écrit :
Plusieurs hauts dirigeants du Hamas et leurs familles vivent désormais en permanence en Turquie, et certains ont reçu des passeports turcs. En plus de se livrer au terrorisme, les responsables du Hamas ont également créé leurs propres entreprises. [Hazem, le fils d’Ismail Haniyeh, président du bureau politique du Hamas, a déplacé sa famille de Gaza en Turquie, ce qui signifie que le chef du Hamas a transféré la quasi-totalité de sa famille du Qatar et de Gaza en Turquie. Les détails de leur sortie de Gaza ont été divulgués à partir de listes égyptiennes de résidents quittant la bande de Gaza par le passage de Rafah, à la frontière égyptienne. En réaction, les habitants de Gaza ont exprimé leur indignation sur leurs médias sociaux.
La branche des renseignements de l’aile militaire du Hamas continue d’opérer sans entrave à Istanbul, avec l’approbation des services de renseignements turcs, malgré les protestations d’Israël. De hauts responsables de la sécurité israélienne ont révélé des détails concernant certaines des activités de cette branche dans le domaine du renseignement, au-delà de la direction et du financement des activités terroristes en Judée et Samarie. Selon des sources de sécurité, la branche du Hamas à Istanbul collecte des renseignements sur Israël pour le compte de l’Iran en échange d’importantes sommes d’argent.
Dans la succursale d’Istanbul, il existe une salle de surveillance spéciale où des terroristes du Hamas libérés des prisons israéliennes et comprenant parfaitement l’hébreu, ainsi que des membres de l’unité cybernétique du Hamas, surveillent les réseaux de communication et les appels téléphoniques des FDI, les réseaux sociaux et les communications informatiques. Ces informations sont ensuite transmises aux services de renseignement iraniens.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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