Autorisé à la publication : lors d’une opération conjointe du Shin Bet, des FDI et de la police, une infrastructure terroriste de la région de Bethléem a été démasquée le mois dernier. Cette infrastructure avait perpétré un attentat à la bombe dans un bus à Beitar Illit en mars, et prévoyait de commettre d’autres attentats.
Pour rappel, un sac contenant un explosif improvisé a été déposé dans un bus, à Beitar Illit. Une caméra du bus a révélé qu’un suspect était sorti du bus après l’avoir déposé.
C’est dans ce contexte que six activistes de l’organisation « Front populaire de libération de la Palestine », plus précisément des membres de la cellule étudiante HAZA opérant en son nom, résidents du « camp de réfugiés » de Deheisha, du village de Batir et de Beit Jala dans la région de Bethléem ont été arrêtés.
Les six terroristes sont : Wassam Uina, Ahmed Abu Naama, Mazen Abidallah, Muhammad Albarak, Rami Al Ahmar et Nur Mahmoud.
L’engin explosif avait donc été placé dans un bus à Beitar Illit, mais heureusement, il n’avait pas explosé, et avait été neutralisé par un artificier de la police. Un porte-parole de l’IDF avait déclaré à l’époque :
« Un rapport a été reçu au sujet d’un objet suspect placé à l’intérieur d’un bus, un sac à dois, dégageait de la fumée. Les artificiers arrivés sur place ont neutralisé l’objet ».
Une résidente israélienne qui avait fait entrer illégalement le terroriste en Israël le jour de l’attentat avait été arrêtée. Après qu’il est apparu clairement au cours de l’enquête qu’elle n’était pas au courant de ses intentions, elle a été accusée du simple délit de transport d’un résident illégal.
L’enquête a révélé l’implication des six terroristes dans l’exécution de l’attentat à la bombe contre le bus de Beitar Illit. Cela a commencé par le stade des préparatifs de l’attentat, de la répartition des tâches, y compris le recrutement des agents de l’infrastructure, la location d’appartements clandestins, dont l’un a été utilisé comme laboratoire d’explosifs, la production des explosifs et l’achat d’un véhicule pour s’enfuir.
Certains membres de l’infrastructure ont même agi pour commettre d’autres attentats au nom de l’organisation.
Des actes d’accusation vont être déposés à l’encontre des suspects pour tentative de causer la mort volontairement, fabrication d’explosifs, appartenance à une association illégale, etc.
Les enquêtes et la collecte de renseignements ont permis de mettre au jour une vaste infrastructure terroriste opérant au nom de l’organisation du FPLP, avec l’approbation et les conseils des hauts responsables de l’organisation : Ahmed Saadat, Jamil Mezhar et d’autres hauts responsables emprisonnés en Israël.
L’implication de la direction du FPLP dans la bande de Gaza a également été révélée, ainsi que la présence d’agents terroristes au Liban, qui étaient impliqués dans la direction des activités – un membre important de l’organisation au Liban a directement dirigé l’escouade qui a mené l’attaque à Beitar Illit ainsi que d’autres groupes sur le terrain.
Les agents ont été recrutés dans toute la Judée et la Samarie et planifiaient des attaques terroristes imminentes, sous la direction de l’organisation, tout en recevant des fonds et de l’aide à cette fin. Les membres recrutés ont été invités à recruter d’autres membres, à acheter des munitions, à produire des charges explosives et à commettre des fusillades et des attentats à la bombe contre des cibles israéliennes en Judée Samarie et en Israël.
Les activités de ces militants ont été déjouées par les forces de sécurité au cours d’une vague d’arrestations menées dans toute la Judée et la Samarie.
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