Le député communiste Lecoq appelle l’Assemblée à prendre une résolution antisémite

Manifestation communiste

Jean-Paul Lecoq (PCF) appelle le gouvernement français à «reconnaître l’État de Palestine» et à imposer des «sanctions ciblées» contre les responsables sionistes «les plus impliqués dans le crime d’apartheid».

  1. Si l’Etat français, ou n’importe quel pays, voire même l’ONU, pouvait «reconnaître l’État de Palestine» dans le droit international, il y a longtemps qu’il l’aurait fait. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Parce que toujours en droit international, le seul pays au monde détenteur de ce droit est Israël (ce qui invalide d’ailleurs le mensonge médiatique de « territoires occupés ou colonisés).
  2. Imposer des sanctions ciblées contre les responsables sionistes et accuser d’apartheid sont des propos antisémites au sens de la déclaration de l’antisémitisme de l’IHRA reconnue par la France – qui ne prendre pas de sanction contre Lecoq : on ne touche pas à un communiste.

L’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale française d’un texte communiste (communistes = 100 millions de morts), affirmant que l’Etat hébreu a mis en place un «régime d’apartheid», a été vivement critiquée vendredi par des députés, qui ont dénoncé une «obsession antisioniste nauséabonde».

Le groupe des députés communistes, qui n’a pas honte de son antisémitisme, puisqu’ils le cachent derrière leur rejet d’Israël, défendra le 4 mai dans l’hémicycle, lors d’une journée réservée à l’examen de ses textes, cette proposition de résolution «condamnant l’institutionnalisation par l’Etat d’Israël d’un régime d’apartheid consécutif à sa politique coloniale» envers le peuple palestinien.

  1. Il existe à l’ONU un organisme dédié à la décolonisation. On y trouve la liste des pays coloniaux. Israël n’y figure pas. L’accusation de politique coloniale est diffamatoire. Et comme le groupe ne dénonce pas la politique coloniale des pays listés par l’ONU, cette accusation est également antisémite.

Il s’agit du même texte, mais retravaillé, que celui déposé l’été dernier par Jean-Paul Lecoq (PCF), qui s’était attiré – fait rare- les foudres de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Mais Lecoq est obsédé par sa haine d’Israël, et il n’abandonne pas.

Dans un communiqué, une vingtaine de membres du groupe d’études sur l’antisémitisme de l’Assemblée, issus de la majorité présidentielle, se sont indigné d’une «proposition scélérate», s’appuyant sur les ressorts d’une «haine antisioniste» et d’un «relativisme historique».

Les élus de la majorité «s’opposeront avec force» au texte et «empêcheront son adoption par l’Assemblée nationale, dont elle est indigne», promettent-ils.

Le texte communiste demande également à l’ONU d’imposer un embargo sur les fournitures d’armes à Israël – cela aurait pour conséquence de permettre aux Arabes de tuer beaucoup des juifs. Enfin, ils demandent que la loi qui interdit le boycott soit levée.

Correction : dans une version précédente de l’article, nous avions écrit par erreur que le député Lecoq était le beau père du terroriste Salah Hamouri. Il y a eu confusion avec Lefort. Jean-Claude Lefort est un homme politique français, longtemps député du Parti communiste français et secrétaire de Georges Marchais, et il est le père de Elsa Lefort, employée de l’Institut français du Proche-Orient, qui a épousé Hamouri en 2014 selon Wikipedia.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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