Les otages du Hamas: « Donald Trump promet que « l’enfer éclatera », s’ils ne sont pas libérés avant son investiture.
Mais le Hamas n’est pas stupide à ce point pour avaler cette singulière menace, contrairement aux Juifs d’Israël et à leur Premier ministre, Bibi Netanyahu, qui, eux, croyaient dur comme fer que les promesses de Donald Trump sont bien fondées et seraient tenues.
Tandis que les pourparlers stagnaient et que le Hamas demeurait sur ses exigences, l’illusion que cet ultimatum et cette intimidation soient réellement concrets se dissolvait furtivement dans l’air.
Les Israéliens pensaient franchement que Trump allait ouvrir les portes de l’enfer au Hamas de Gaza… Que nenni !
Les tons diminuèrent d’intensité lorsque le représentant de Trump fit son apparition en Israël et au Qatar. L’intervention de Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, est déterminante. L’homme d’affaires américain qui n’a rien d’un diplomate, a réglé les choses sur un mode expéditif…
Et c’est Israël qui en paie le prix : Défaite totale.
Tension aggravée entre les Israéliens et leur Premier ministre, désorientation, désillusion, et perspectives encore plus dramatiques, si Trump a déjà employé un piège aussi déstabilisant contre le petit État juif avant son investiture… Serait-ce alors un second Biden, avec dans la poche, la création d’un État palestinien ?
Le Hamas pose ses conditions pour la reprise des négociations :
- Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat
- Le retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza
- Le retour des populations déplacées dans le nord du territoire
- Un accord équitable d’échange de prisonniers
- Ainsi que la mise en place d’un programme de reconstruction et d’aide humanitaire », énumère le responsable palestinien
Trump ou Biden, c’est le même ou presque scénario rugueux et inflexible. Trump n’a même pas tenté d’atténuer les conditions du Hamas.
« Les portes de l’enfer » n’étaient apparemment que du bluff, un jeu de poker qui a mal tourné, et si le Premier ministre israélien, Netanyahu, ne se plie pas aux exigences du Hamas, il y va du prestige de Donald Trump, quelque chose que les USA n’accepteront jamais.
Et c’est ainsi que le gouvernement israélien s’est fait avoir.
Pauvre Israël, pauvres victimes des faux amis…
Thérèse Zrihen-Dvir
J espère que vous vous trompez et que Trump tiendra sa menace ..sinon quel malheur toute cette jeunesse de Tsahal morte pour ça..
Je crains malheureusement que vous ayez raison. J’espère quand même que la suite sera différente….
OUI l’Histoire d’Israël est jalonnée d’immenses souffrances. La plupart du temps infligées par le christianisme: Les croisades, l’inquisition, les différents pogromes, et pour finir la Shoah… J’en oublie certainement.
Ne croyez pas, que je mette tous les chrétiens dans le même panier. Individuellement, nombreux sont ceux qui ont agit avec de bons sentiments envers l’Israël de D.ieu. Mais dans sa globalité, le « christianisme » a bien mérité son nom de « Grande prostituée ». L’ONU n’est-elle pas fondée sur un superbe verset biblique? Quant-à l’Europe couronnée des 12 étoiles, mieux vaut en rester là; ses méfaits envers le Peuple d’Israël serait trop longs pour en faire la liste.
Si Israël est encore là envers et contre tous, c’est bien à l’Eternel qu’il le doit. A leur Mashiah s’ils sont encore debout. Et, comme me le fait remarquer un autre commentateur, à l’armée d’Israël laquelle accomplit les Ordres d’En Haut avec intégrité.
Ni les États Unis, ni aucune nation n’a et n’aura à se glorifier dans l’Histoire. D’autant plus que leurs « bonnes intentions » ont toujours été polluées-frelatées par leurs profits. Et Mr Trump ne fera pas exception. Trump ne cache pas sa devise : « L’Amérique d’abord ».
Bon courage à vous et tout de bon pour Israël.
Ce n’est pas la première fois que Trump fait les choses à l’arrache, n’importe comment, avec un confiance confondante dans les usages qu’il a au quotidien et qu’il applique à plus vaste ensuite.
L’exemple récent qui vient à l’esprit est évidemment incommensurable avec la guerre contre le Hamas, mais je me rappelle que lorsque Musk l’a invité pour la première fois à s’exprimer une heure durant sans filtre sur Xwitter cet été, Trump n’avait même pas de quoi s’enregistrer proprement, pas d’appareil de secours, et juste son téléphone personnel, qui crachotait et chuintait, alors que l’audience pressentie était énorme et que c’était un moment déterminant. Il a pris des risques inutiles par nonchalance, et amateurisme.
Ce que je redoute, c’est que la précipitation irréfléchie pour l’effet d’annonce se voie dans d’autres domaines. En France, on a eu le « kärcher » qui n’a été que la continuation habituelle des habitudes politiciennes et des annonces irréelles (« quand il y a une grève, on ne s’en aperçoit plus… »), etc.