Le taux de chômage en Israël est tombé à son niveau le plus bas depuis avant la pandémie de coronavirus.
Le taux de chômage était de 3,4 % en juillet, contre 3,6 % en juin, selon le Bureau central des statistiques.
Le taux de chômage est retombé au même niveau qu’en février 2020, à la veille de la pandémie de coronavirus.
Le très faible taux de chômage est une mauvaise nouvelle pour les oiseaux de mauvais augure qui annoncent que la réforme juridique du gouvernement Netanyahou mène le pays à la ruine économique, et signalent des départs massifs d’entreprises High Tech – qui tardent à se concrétiser d’ailleurs.
Sur le plan humain, un très faible taux de chôme n’est pas seulement le signe d’une excellente santé économique, c’est surtout l’assurance que nos enfants auront un avenir assuré et stable, qu’ils pourront exercer le métier de leur choix et non celui qu’ils trouvent, et surtout, qu’ils n’auront pas à s’inscrire au chômage et vivre comme des parasites, sans but, des relégués de la société, sans espoir.
Autre bénéfice d’un faible taux de chômage : le marché du travail est demandeur, ce qui veut dire que les entreprises, pour attirer les talents, devront subir une pression à la hausse sur les salaires : quand il y a peu de chômage, il y a peu de personnes disponibles à embaucher, et les entreprises doivent faire de la surenchère salariale pour débaucher, ou recruter avant leurs concurrents les jeunes qui arrivent pour la première fois sur le marché du travail.
Et ces pressions salariales que je montre ici – les médias s’abstiennent de le faire parce que la bonne santé économique est à mettre au compte du Premier ministre et de sa politique – qu’ils dénoncent – ont déjà été observées en juin 2023 : le Bureau central des statistiques a indiqué que le salaire moyen avait augmenté de 6,3 % par rapport à juin 2022, ce qui est supérieur au taux d’inflation annuel de 4,2 %. Autrement dit, à travail égal, les employés gagnent mieux leur vie. Que demander de mieux ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org