Après une discussion de sept heures, le Cabinet de sécurité a approuvé de manière unanime, tôt lundi matin, les plans pour étendre les opérations de combat à Gaza.
La discussion a porté sur de nouveaux plans opérationnels visant à accroître la pression sur le Hamas, notamment une manœuvre terrestre à grande échelle et l’entrée dans des zones de la bande de Gaza, où les forces de l’IDF devraient rester pendant une période prolongée. De plus, un cadre de principe pour la distribution de l’aide humanitaire future à Gaza a été approuvé, malgré l’opposition du ministre de la sécurité nationale Itamar Ben Gvir qui refuse toute aide à Gaza. Selon le cadre approuvé, l’aide sera transférée à l’avenir par le biais d’un fonds international qui veillera à empêcher son transfert au Hamas.
Dans le cadre des préparatifs de l’opération, une mobilisation à grande échelle de réservistes est prévue. Les forces de réservistes seront divisées en bataillons qui participeront aux combats sur le terrain et en brigades qui remplaceront les unités régulières entrant à Gaza. Un haut responsable israélien a estimé que l’opération approuvée par le Cabinet ne sera mise en œuvre qu’après la visite du président américain Trump au Moyen-Orient dans environ dix jours.
« D’ici là, les réservistes seront mobilisés et entraînés pour l’expansion de l’opération, » a déclaré le responsable.
Le responsable a noté que lors de la réunion du Cabinet, il a été décidé de faire un effort pour parvenir à un accord pour la libération des otages avant l’arrivée du président Trump dans la région.
« L’effort consistera à ramener le Hamas dans le cadre proposé par l’Égypte et au plan de l’émissaire de la Maison Blanche, Witkoff, selon lequel plusieurs otages seraient libérés en échange du renouvellement du cessez-le-feu, » a déclaré le responsable.
La réunion du Cabinet avait pour but d’approuver les accords qui avaient été conclus lors d’une discussion tenue ce vendredi au quartier général militaire de la Kirya, à laquelle assistaient le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Israël Katz, le chef d’état-major Eyal Zamir et des hauts responsables de l’IDF. Un responsable israélien a déclaré après la discussion :
« Tant que le Hamas ne libérera pas nos otages, nous approfondirons considérablement nos opérations militaires. »