Les responsables de l’éducation de l’Autorité palestinienne dans le gouvernorat de Tulkarem ont organisé la semaine dernière un événement pour les lycéennes afin de soutenir les terroristes palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont certains ont organisé des attaques terroristes meurtrières contre des Israéliens.
Les politiciens locaux se sont rendus au lycée de filles Adawiya de la ville pour fonder un jardin en l’honneur des terroristes. Les adolescentes ont reçu des affiches pour exprimer leur soutien aux Palestiniens emprisonnés.
Beaucoup de ces Palestiniens ont été condamnés pour des attaques meurtrières.
- L’une des adolescentes photographiées tenait une affiche de soutien au terroriste palestinien Abbas Al-Sayed, qui purge 35 peines de prison à vie dans une prison israélienne pour son rôle dans la préparation d’attentats contre des Israéliens.
Al-Sayed a participé à la préparation de l’attentat suicide de 2002 contre le Netanya Park Hotel, qui a fait 30 morts et 140 blessés parmi les civils. Cet attentat a été l’un des plus sanglants de la deuxième Intifada.
« Parce que vous êtes libres, soutenez leur liberté », pouvait-on lire sur l’affiche, à côté d’un dessin stylisé d’Al-Sayed.
- D’autres étudiantes tenaient des photos d’autres terroristes condamnés, dont Nasser Abu Hmeid, responsable du meurtre de sept Israéliens dans des attaques distinctes.
L’événement a été révélée par Palestinian Media Watch, qui surveille les incitations à la violence et les discours de haine dans les médias palestiniens, car les journalistes occidentaux, pourtant nombreux dans la région, ne le font pas : ils cachent la haine anti-juive des Palestiniens, et si vous leur en parlez, ils la nient tout simplement.
Dans le cadre de l’événement parrainé par l’AP, les élèves du lycée de Tulkarem ont également rendu hommage aux six prisonniers de sécurité palestiniens qui ont participé l’année dernière à une évasion de prison qui a attiré l’attention des Israéliens et des Palestiniens. Certains des fugitifs avaient avoué sans regret leur participation à des attaques contre des soldats et des civils israéliens.
Israël a dénoncé à plusieurs reprises ces incitations à la terreur, et le discours de haine dans les médias et les manuels scolaires palestiniens. Mais leurs réclamations tombent souvent dans des oreilles sourdes, voire carrément heureuses de ces incitations que des Euro-députés et des pays européens financent avec l’arrière pensée de sous-traiter un second holocauste au Moyen-Orient. Les législateurs américains et européens ont également tenu des audiences sur la question, mais les partis de gauche bloquent toute sanction.
L’Autorité palestinienne affirme que le contenu de ses médias et de ses programmes scolaires reflète le récit national et ne constitue pas un discours de haine. C’est la réalité : le contenu est conforme au coran et aux enseignements de l’islam.
L’Union européenne, principal bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne, a trouvé la meilleure parade : elle a affiché son « inquiétude » quand elle ne pouvait plus ignorer ces incitations à la haine, mais pour ne prendre aucune décision, elle a enterré le dossier dans une impasse bureaucratique de plusieurs mois, simplement pour savoir si elle devait conditionner une petite partie de son aide à Ramallah à des changements dans le matériel éducatif de l’AP.
Bien que les responsables européens et palestiniens se soient rencontrés à plusieurs reprises ces derniers mois, aucune solution n’a encore été trouvée au gel de l’aide, et l’UE n’est pressée que d’une chose : faire oublier le sujet.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : ToI
