La structure historique présente d’impressionnants vestiges de l’implantation juive à l’époque du Second Temple.
Le Fonds juif national d’Israël (KKL-JNF) a accueilli des invités israéliens pour visiter les sites récemment mis à jour de deux anciennes synagogues juives, l’une à Ma’on – située dans le sud du désert du Néguev en Israël – et l’autre, Horvat Ethri à Adullam-France Park, située dans les plaines côtières de Judée.
La présidente du KKL-JNF, Ifat Ovadia Luski, a déclaré :
« Du nord au sud, la terre d’Israël est remplie d’éléments de l’histoire juive ancienne. Les synagogues anciennes racontent l’histoire juive qui s’étend sur des milliers d’années – une culture vibrante, une communauté et nos ancêtres qui ont vécu ici il y a des siècles et des millénaires ».
Horvat Ethri, au sommet d’une colline située à environ 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, révèle les vestiges d’un ancien village juif et des grottes cachées.
En menant des fouilles sur le site, l’Autorité israélienne des antiquités (IAA) a trouvé les vestiges d’un village juif de la période du Second Temple, aujourd’hui partiellement restauré. Ils ont découvert l’ancienne synagogue, ainsi que des pressoirs à vin, des citernes, des bains rituels et des ossuaires en pierre (boîtes destinées à contenir les os d’une personne décédée), ainsi qu’un système de cachettes souterraines.
Selon les historiens, le village a été violemment détruit lors de la Grande Révolte de Bar Kokhba, une rébellion juive contre Rome, entre 132 et 136 de l’ère chrétienne.
Au cours de leurs fouilles, les archéologues ont également découvert des pièces de monnaie anciennes, des lampes à huile ornées de décorations juives traditionnelles et plusieurs récipients en poterie. Les ruines de Horvat Ethri sont situées dans le parc d’Adullam-France, au cœur de la plaine côtière de Judée. La synagogue se trouve juste après l’emplacement des sources naturelles appelées Ein Keshetot, à environ 30 minutes du côté est de la mer de Galilée, dans le nord d’Israël.
Le parc d’Adullam-France est un espace ouvert qui combine la nature et l’agriculture avec des sites historiques. Le KKL-JNF a aménagé des sentiers de randonnée et des pistes cyclables et a entrepris des fouilles archéologiques en coopération avec l’Autorité des Antiquités. Le parc lui-même a été créé avec l’aide de ses amis en France.
En raison de la nature isolée du site, la plupart des pierres utilisées pour construire la synagogue sont restées sous la forme d’un amas de grandes ruines. Dès la fin du 19e siècle, l’amas de pierres a été identifié comme les vestiges d’une ancienne synagogue. Une fouille a été enregistrée en 1905 et la plus récente, en 2003, lorsque le projet de restauration de la synagogue a débuté.
La synagogue est entourée d’une « clôture de deuil », mais on peut l’apprécier de l’extérieur, malgré l’absence d’accès. La façade de la synagogue et son entrée sont presque entièrement conservées, de même que des parties importantes de certains murs et les deux colonnes de la salle centrale qui reposent sur des socles. L’arche sainte, qui mesure cinq mètres de haut, est l’une des pièces maîtresses de la synagogue.
L’entrée est un arc soutenu par deux pilastres décorés. Chaque côté des colonnes rectangulaires est orné de décorations géométriques et d’un aigle. Un escalier en pierre mène à la scène, qui est décorée de bas-reliefs, dont des images de la ménorah. D’autres décorations représentent des symboles juifs, tels qu’une cruche et un shofar.
Les autorités du parc KKL-JNF conseillent aux visiteurs de se munir d’une lampe de poche pour visiter la grotte de stalactites et le réseau souterrain.
Le KKL-JNF invite également ses visiteurs à se rendre à l’ancienne synagogue de Ma’on, dans le Néguev.
Cette synagogue historique témoigne de l’existence d’une communauté juive dans ce qui était la ville de Ma’on, essentiellement habitée par des chrétiens, à la fin de la période romaine, c’est-à-dire entre le 5e et le 7e siècle de l’ère chrétienne. La synagogue présente un magnifique sol en mosaïque, conservé sur des fondations nouvellement installées.
Le Keren Kayemeth LeIsrael-Jewish National Fund est une organisation à but non lucratif fondée en 1901 pour développer les terres en Israël et préserver le patrimoine naturel et culturel du pays. Il a été vicieusement attaqué par Tzipi Livni dans les années 2000 afin de lui faire perdre son statut et pouvoir vendre les terres à des non-juifs pour réaliser le projet post-sioniste.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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