L’administration Biden déclare qu’une proposition israélienne visant à mettre fin à l’interdiction de la prière juive sur le Mont du Temple à Jérusalem constituerait une perturbation « inacceptable » du « statu quo historique », qui n’autorise que les musulmans à y prier.
La semaine dernière, le Washington Free Beacon a demandé au département d’État s’il soutiendrait les propositions des dirigeants israéliens conservateurs visant à autoriser les Juifs à prier sur le Mont du Temple, qui est un lieu saint pour les Juifs et les Musulmans.
Le département d’État a déclaré au média qu’il s’opposait à ce qu’Israël s’écarte des politiques de longue date concernant la prière sur le lieu saint.
« Les États-Unis défendent fermement la préservation du statu quo historique en ce qui concerne les lieux saints de Jérusalem », a déclaré un porte-parole du département d’État. « Toute action unilatérale qui s’écarte du statu quo historique est inacceptable ».
Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale au sein du gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a suggéré, lors de sa visite du Mont du Temple au début du mois, qu’Israël modifie sa politique pour permettre aux Juifs de prier sur le site.
Si les juifs et les musulmans sont autorisés à se rendre sur le mont du Temple, les juifs ne sont pas autorisés à y prier, conformément à une politique mise en place pour éviter que des violences n’éclatent sur le lieu saint.
Lorsque le Free Beacon a demandé au département d’État si les Juifs ont le droit de se rendre et de prier sur le Mont du Temple, le porte-parole a répondu : « Il n’appartient pas aux États-Unis de définir le statu quo historique. C’est une question pour les parties ».
Le sénateur Ted Cruz (R-Texas), qui siège à la commission sénatoriale des affaires étrangères, a déclaré que l’administration Biden a une « obsession pathologique pour saper Israël [et] met en danger la sécurité nationale de l’Amérique et de nos alliés ».
« Il ne devrait pas être controversé pour un juif de visiter le site le plus sacré du judaïsme », a déclaré M. Cruz.
Dans une interview accordée au Wall Street Journal avant les élections israéliennes de novembre, Ben-Gvir a déclaré :
« Pourquoi les Arabes sont-ils autorisés à pratiquer leur culte et les Juifs interdits ? Je veux l’égalité des droits ».
Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion d’urgence au début du mois à la suite des actions de Ben-Gvir, accusant Israël de violer la politique empêchant les Juifs de prier sur le Mont du Temple. L’administration Biden a également déclaré qu’elle s’opposerait à tout changement du statu quo actuel sur le lieu saint.
« Si un membre du Conseil de sécurité des Nations unies demande une réunion sur cette question, nous serons prêts à réitérer notre point de vue à nos collègues du Conseil de sécurité », a déclaré le département d’État au Free Beacon.
Gilad Erdan, ambassadeur d’Israël aux Nations unies, a déclaré lors de la session d’urgence :
« La récente visite du ministre Ben-Gvir sur le Mont du Temple n’était pas une incursion dans al-Aqsa ou toute autre invention que les Palestiniens ont présentée comme sa visite.
La visite du ministre Ben-Gvir était conforme au statu quo, et quiconque prétend le contraire ne fait qu’enflammer la situation. »
Il a ajouté :
« Les Juifs sont autorisés à visiter le Mont du Temple. Tous les Juifs ! »
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Le sénile Biden aurait-il oublié ce qu’est la souveraineté d’un état?
Pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, je trouve anormal que les juifs ne puissent pas prier sur le mont du temple.
Cependant, il faut d’abord s’en prendre à Moché Dayan qui a accepté et défini avec la Jordanie, ce qui était acceptable et ce qui ne l’était pas. Or, il a accepté que les juifs puissent s’y rendre à des jours et heures précises et qu’ils ne puissent pas y prier. C’est le résultat du statu quo. D’ailleurs, sauf erreur, c’est ce qu’a fait le minitre Israëlien fin décembre. Il s’y est rendu sans y prier et est resté environ 15 minutes. Il était donc parfaitement dans son droit en respectant le statu quo. Et c’est la réaction d’une majorité des membres de l’ONU qui était à blâmer.
Mais si le gouvernement Israëlien veut modifier le statu quo (et ce serait une très bonne chose), il faut qu’il en discute avec la Jordanie. En d’ autres termes, ne donnons pas les bâtons pour nous faire battre. Nous avons fait une grave erreur en 1967. Il faut l’accepter et tenter de modifier les choses par le dialogue, même si c’est dur et sans doute de longue haleine.
PS: je ne porte pas Biden dans mon coeur mais cette fois il a raison.
Moshé Dayan était un grand militaire mais il ne connaissait rien de rien à la mentalité arabe….il pensait certainement avoir affaire à des occidentaux….quelle erreur !! Et nous continuons à le payer…en 1971, j’avais visité les 2 mosquées et je suis même allé sur le rocher de Abraham abinou !!!!
Vous avez supprimé mon message !! Honte à vous de bloquer ceux qui ne pourraient pas être d’accord avec votre point de vue…
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