La nouvelle constitution tunisienne, adoptée par référendum ce mardi, inscrit dans son préambule le droit des Arabes à créer un État au Levant avec Jérusalem comme capitale du nouveau pays.
« Nous défendons les droits légitimes des peuples qui, en vertu de cette légitimité, ont le droit de décider de leur propre destin, dont le premier est le droit du peuple palestinien [sic] à sa terre volée [re-sic] et à l’établissement de son État sur celle-ci après sa libération, avec Al-Quds Al-Sharif [Jérusalem] comme capitale », peut-on lire dans le préambule de la nouvelle constitution.
Notez :
- « Terre volée » efface les traités internationaux qui ont attribué cette Terre, devenue apatride avec l’effondrement de l’empire ottoman, après la Première Guerre mondiale, au peuple juif pour reconstruire son « foyer national » en raison de ses « liens historiques » – ce sont les termes inscrits dans les déclarations de l’ONU.
Cependant, « Terre volée » correspond au narratif des médias actuels, qui eux-aussi ignorent le droit international. - « Droit légitime des peuples » suppose qu’il existe un peuple palestinien. J’ai démontré il y a plusieurs années que ce n’est pas le cas, simplement en me servant de Google, dont l’outil Google Books, qui a scanné l’intégralité des livres, revues, journaux et périodiques publiés depuis 1800, montre que le terme est né dans les années 60 et qu’il n’existait virtuellement pas auparavant.
En français :
Et en anglais :
L’excellent livre de Guy Millière et David Horowitz Comment le peuple palestinien fut inventé, détaille de manière factuelle, documentée, historique, la création de ce peuple dans les années 60, confirmant le très factuel Google.
Le blog Elder of Ziyon a été le premier à signaler l’inclusion de ce passage mercredi, et il a fait remarquer que l’expression « terre volée » soutient « les revendications palestiniennes sur tout Israël ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org