La Suisse envisage de participer à un projet européen de défense aérienne lancé en réponse à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, ont déclaré des responsables mardi.
Le pays alpin est le deuxième pays neutre, après l’Autriche, à faire part de son intention de rejoindre l’initiative européenne de protection du ciel lancée par l’Allemagne l’année dernière.
La ministre suisse de la Défense, Viola Amherd, et son homologue autrichien signeront un protocole d’accord lors d’une rencontre vendredi à Berne avec l’Allemand Boris Pistorius.
L’initiative européenne de protection du ciel, ou ESSI, a été proposée par le chancelier allemand Olaf Scholz en août de l’année dernière comme moyen de regrouper les efforts du continent pour se défendre contre d’éventuelles attaques d’avions ou de missiles.
Il complétera les systèmes de défense aérienne existants mis en place par l’alliance de l’OTAN, dont l’Autriche et la Suisse ne sont pas membres.
Les deux pays ont clairement indiqué que l’adhésion à l’initiative n’entraînerait aucune participation à des conflits militaires internationaux.
Jusqu’à présent, 17 autres pays, dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Suède, se sont engagés.
La France a critiqué le projet parce que ses éléments clés – le système israélien Arrow 3 et le système américain Patriot – proviennent de l’extérieur de l’Europe, ce qui est assez paradoxal vu que la France emploie déjà des équipements militaires clés venant des Etats-Unis et d’Israël :
- Drones Reaper : L’armée de l’air française effectue des vols de drones MQ-9 Reaper, qui ont été développés par General Atomics Aeronautical Systems aux États-Unis.
- Avions de transport C-130 Hercules : La France utilise des avions de transport C-130 Hercules, qui ont été conçus et fabriqués par Lockheed Martin aux États-Unis.
- Hélicoptères Black Hawk : La France emploie des hélicoptères UH-60 Black Hawk, qui ont été développés par Sikorsky Aircraft Corporation aux États-Unis. Ces hélicoptères sont utilisés par l’armée française à diverses fins, notamment pour le transport et le soutien au combat.
- Obusiers automoteurs M109 : La France a utilisé des obusiers automoteurs M109, qui ont été développés à l’origine aux États-Unis. L’armée française a employé ces systèmes d’artillerie pour soutenir les tirs indirects.
- Véhicules aériens sans pilote (UAV) Harfang : L’armée de l’air française effectue des opérations avec des drones Harfang, qui ont été développés par Israel Aerospace Industries en Israël. Ces drones sont utilisés à des fins de reconnaissance et de surveillance.
- Système de défense aérienne Spyder : L’armée française s’est procuré le système de missiles sol-air Spyder, qui a été développé conjointement par Rafael Advanced Defense Systems en Israël et les Industries aérospatiales israéliennes. Il fournit à la France une capacité de défense aérienne mobile.
- Stations d’armes à distance UT30MK2 d’Elbit Systems : La France a intégré les stations d’armes à distance UT30MK2 d’Elbit Systems sur certains de ses véhicules blindés. Ces stations d’armes permettent d’effectuer à distance des opérations avec des mitrailleuses ou des canons.
- UAV : La France a acquis des drones auprès de fabricants israéliens, comme le Heron TP, qui est un drone à longue endurance produit par Israel Aerospace Industries. Ces drones ont été utilisés par l’armée française pour des missions de surveillance et de reconnaissance.
- Systèmes de guerre électronique : La France a également manifesté son intérêt pour les systèmes de guerre électronique israéliens, notamment ceux produits par des entreprises comme Elbit Systems et Rafael. Ces systèmes renforcent les capacités de la France en matière de guerre électronique et de renseignement d’origine électromagnétique.
Mais bon, la France n’est pas à une contradiction près.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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