La philosophie juive défie l’Occident décadent

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Point de vue en 2025, et Perspective, en extraits d’un ouvrage en cours de rédaction

Dans l’histoire du monde, le conflit perdure et prend diverses formes, entre de grands empires qui finissent toujours par disparaître et un peuple qui semble être relié, lui, à une dimension éternelle.

Les Romains polythéistes étaient superstitieux et sacrifiaient à des idoles, dans de fastueux temples.

Mais le superstitieux est rongé par le doute.

« Et si ma divinité m’abandonnait ? Si elle était impuissante, face à d’autres divinités qui ne me seraient pas favorables ? Est-elle seulement vraiment divine ? Quel est son réel pouvoir ? etc. »

Ainsi, le culte idolâtre est toujours chancelant.

Les occupants romains de la Judée constatèrent très vite que la philosophie juive possédait une vigueur inébranlable, qui leur résistait, quelle que soit la puissance militaire et administrative de leur vaste empire.

Cela les irritait au plus haut point, car ils pressentaient confusément qu’elle pourrait peut-être bien un jour être finalement victorieuse, à leurs dépens, et leur survivre.

Ils s’acharnèrent donc contre ce peuple juif obstiné, avec une violence et une sauvagerie totales, qui sont évoquées en page 68 de l’ouvrage de Mireille Hadas-Lebel, «  Jérusalem contre Rome ».

La mise à feu et à sang de Jérusalem par Sabinus et les milliers de crucifixions ne leur donnèrent pas la victoire ultime espérée, car leur immense empire, qui régnait sur tout le Monde connu d’alors, s’effondra en ruines alors qu’Israël est toujours vivant, 2 000 ans plus tard, et plus que jamais, ayant reconquis son indépendance et sa souveraineté sur le site de son ancien royaume.

Ensuite, ce furent les grands empires chrétiens puis enfin islamiques qui établirent leurs structures doctrinales autoritaires, définies et imposées d’en haut, et s’étendirent sur d’immenses territoires.

Ils furent dès leur début travaillés par une angoisse inavouée, d’autant plus que la philosophie juive, qui avait survécu à l’Empire romain, conservait son calme et sa constance face à eux.

Les points faibles de leurs dogmes respectifs leur causaient bien du souci.

1/ Le grand mensonge paulinien

Le Paulinisme installé sous la dénomination de « nouvelle voie » proposait et imposa finalement, sous la menace des tribunaux d’inquisition, l’adoration d’un Jésus paulinien qui était probablement tout l’opposé du réel Jésus historique, rabbin juif fidèle à la Torah.

Le juif Jésus aurait eu horreur de la mythologie idolâtre imaginée avec talent par Paul, avec sa trinité consubstantielle, son Immaculée Conception, sa transsubstantiation en l’Eucharistie, son sacrifice de l’innocent sur la croix pour le rachat des péchés de l’humanité, etc.

Comment le vrai Jésus aurait-il pu approuver la condamnation irrévocable et massive « des juifs », c’est-à-dire de son propre peuple, «  … comme des ennemis du genre humain … Mais la colère de Dieu est tombée sur eux pour y demeurer jusqu’à la fin. » (Thessaloniciens 2 – 14 : 16), peuple ainsi clairement destiné à un génocide qui était ainsi programmé, en germe, par Paul, dans le monde chrétien, pour advenir effectivement en pogroms continuels, à travers les siècles, puis industriellement sous le régime et l’occupation hitlériens de l’Europe ?

Dans le «  récit de la Passion », tel que présenté dans les évangiles rédigés sous l’influence directe de Paul, bien que situés, dans le Nouveau Testament, avant les épîtres de Paul et les Actes, le peuple juif de Jérusalem est accusé d’avoir réclamé à Pilate, à grands cris, la mort de Jésus alors que la veille, il l’accueillait avec vénération en agitant des palmes pour chasser les mouches et pour faire de l’ombre, et en jetant ses manteaux sous les pas de son âne.

Cette contradiction, cette incohérence apportent la preuve de ce que les faits relatés dans les évangiles pauliniens n’ont rien d’historique, et ne sont que des mythes partisans, enjolivés et destinés à accabler les juifs et à disqualifier la Torah, pour apporter de l’eau au moulin de la nouvelle religion purement paulinienne.

D’ailleurs, le Pape Benoît XVI, personnalité de grande qualité intellectuelle, a bien précisé que « l’on ne pouvait être sûr de rien » à ce sujet.

Le narratif mythologique élaboré par Paul visait simplement à diaboliser les juifs et donc le Judaïsme, pour justifier la création de sa nouvelle religion.

Paul, sous prétexte de son «  ravissement » sur le chemin de Damas, instrumentalisait Jésus on ne peu plus abusivement, proposant ainsi à l’adoration des fidèles un faux Jésus.

Cette tromperie, évidente pour qui veut bien réfléchir par lui-même, fit qu’un monde chrétien égaré et insécure devint un lieu de discrimination et de persécution contre les juifs qu’il fallait faire taire et écraser à tout prix, pour disqualifier leur philosophie, redoutable par sa justesse et sa simplicité, centrées sur le respect et l’amour du prochain, et dénuées de tout dogme fantasmagorique et problématique.

2/ La violence totale du Djihad

Le dogme Islamique impose, par une violence sans limites, une abjecte soumission à un système inégalitaire, injuste envers les femmes, les esclaves africains à émasculer massivement, avec une mortalité effroyable, et les non musulmans, et plus particulièrement les juifs à combattre jusqu’à la fin des temps pour une domination universelle par le sabre du Djihad.

Il maintient ses populations captives, dans une interdiction de penser par soi-même, en punissant de mort l’apostasie, se transformant ainsi en prison dont on ne peut s’échapper sans risquer la décapitation, ce qui donne une idée de l’insécurité ou sa doctrine problématique la maintient.

Face à l’Islam et au Paulinisme

Empêtrés dans leurs contradictions et leurs abus violents et insupportables, leurs affabulations et leurs carcans dogmatiques, et donc tous deux en crise permanente, le Judaïsme maintient sa simple exigence de respect et d’amour du prochain, pour une société paisible et fraternelle, à construire par une recherche spirituelle responsable, par un libre dialogue talmudique sur chacune des circonstances infinies de la vie.

C’est la que réside son « élection », dans le choix de la Responsablitté dans la Liberté qui est de nature à favoriser la réalisation du meilleur potentiel de l’esprit humain.

Cependant, en 1656, la synagogue d’Amsterdam, probablement influencée par les malheureuses pratiques chrétiennes courantes d’excommunication, prononça par grave erreur le Herem de Spinoza, interdisant ainsi la liberté de philosopher, cela en contradiction d’avec toutes les pratiques et valeurs du judaïsme.

Le fait que cet épisode regrettable soit rarissime, et même probablement unique dans l’histoire, apporte, exception confirmant la règle, la preuve que le judaïsme favorise et encourage même la liberté de penser, contrairement aux religions postérieures, dogmatiques et autoritaires, dites «  abrahamiques ».

Les empires chrétiens et islamiques, comme autrefois l’Empire romain, sont encore de nos jours, en 2025, pénétrés et même ravagés d’inquiétude devant la lumineuse simplicité, devant la clarté de la spiritualité juive, qui de plus, avec la renaissance de l’indépendance juive en Eretz Israël porte ses fruits éclatants, après seulement quelques décennies de souveraineté retrouvée.

Israël est un des pays les plus réduits au monde en surface géographique, mais aussi un des plus créatifs, innovants et productifs, pour le bien de l’humanité entière.

Israël purifie l’eau du Gange, fleuve sacré, enseigne à l’Afrique les techniques de l’agriculture au goutte-à-goutte et apporte d’innombrables techniques et procédures médicales et chirurgicales nouvelles qui sont appliquées dans le monde entier pour sauver des vies.

Mais un amour-propre jaloux et mal placé interdit aux empires chrétiens et islamiques de reconnaître les mérites de la Torah et du Talmud qui sont une école philosophique juive du Bottom Up, de la Responsabilité dans la Liberté.

Gouvernés comme ils sont par le Top Down autoritaire qui prétend imposer d’en haut une Vérité toute faite, toute ficelée, il s’interdisent d’en retirer le moindre enseignement,

Un philosophe français bien connu des plateaux de télévision, Luc Ferry, définissait par exemple à la radio la philosophie comme « … les Grecs plus Jésus… », ignorant superbement la Torah et le Talmud sans lesquels Jésus ne pouvait seulement pas exister.

Ayant l’occasion d’échanger quelques mots avec lui, je lui en fis la remarque.

Il me répondit avec conviction: «  Oh oui, bien sûr, absolument, la philosophie juive est essentielle ! ».

Fort bien, mais alors pourquoi éviter d’en parler, de simplement la mentionner, Monsieur Ferry, alors qu’elle est le socle même de notre civilisation de Justice et d’égalité de Droits, fondée sur les Dix Paroles du mont Sinaï ?

Jésus n’est pas arrivé de la planète Mars : il avait étudié et enseigné la Torah.

Lorsque l’on voit comment une grande partie du monde chrétien (Espagne, Irlande, Norvège et cie…) participe allègrement, depuis le 8 octobre 2023, à la curée contre Israël, l’accusant de génocide pour avoir simplement le toupet de se défendre (éthiquement et avec mesure, quoiqu’en dise la propagande mensongère financée par le Qatar et colportée par les Frères Musulmans…) pour survivre contre le terrorisme meurtrier le plus cruel et mortifère, on se demande si son but inavoué ne serait pas la disparition pure et simple d’Israël, du peuple juif et de son patrimoine spirituel et philosophique, qui lui porte un certain ombrage et un questionnement perturbateur de son confort et de ses certitudes.

L’Islam peut-il se réformer, comme le souhaite le président Al Sissi d’Egypte, et renoncer au Djihad, à la violence et à la contrainte, qui le font s’autodétruire, alors que majoritairement il semble faire le choix d’un narratif victimaire «  palestiniste » mensonger et foncièrement hostile aux juifs, jusqu’au délire meurtrier, comme on l’a vu dès le 7 octobre 2023, par l’approbation extatique de la barbarie absolue du Hamas et de ses acolytes, par l’Université même d’Al Azhar du Caire, haut lieu de la doctrine islamique  ?

Le Christianisme a certes amorcé une réforme avec la Déclaration Nostra AEtate de Vatican II, qui esquisse un timide rapprochement civilisationnel avec le judaïsme, mais il est divisé.

Certains chrétiens semblent, tout en conservant leur foi, vouloir sincèrement retrouver le vrai Jésus, le rabbin juif, en découvrant la Bible hébraïque, la Torah donc, et le Talmud, pour une solidarité civilisationnelle (et non cultuelle…) judéo-chrétienne fondée sur le respect et l’amour du prochain.

Mais d’autres, y compris certains influenceurs catholiques américains, comme Tucker Carlson, Candace Owens ou Nick Fuentes, s’obstinent dans les accusations pauliniennes génocidaires contre les juifs et Israël.

Ils paraissent être islamophiles (c’est-à-dire prêts à favoriser les progrès du Djihad dans le monde) par antisémitisme enraciné et par égarement suicidaire.

On constate malheureusement une déchristianisation assez générale, avec des jeunes qui rejettent l’autorité de dogmes qui ne leur parlent plus, et partent, égarés, dans toutes les directions, avec une adhésion fanatique à de nouvelles religions comme l’anticapitalisme, l’écologie obsessionnelle, le palestinisme, l’antispécisme, l’antigenrisme, l’antisionisme, etc.

Les Frères Musulmans profitent de cet égarement pour avancer leurs pions.

Récemment, un jeune breton, influencé par les réseaux sociaux, effectue une conversion spontanée : il suffit pour cela de réciter la Chahada avec conviction.

Il prend aussitôt le volant pour écraser des «  mécréants » au hasard, dans l’ile d’Oléron, avec de nombreuses victimes, dont une jeune femme qui faisait du jogging et se retrouve sur la table d’opération, entre la vie et la mort.

Ne faut-il pas que le christianisme modère un peu son Top Down radical (infaillibilité du Pape, hiérarchie pyramidale, conformisme béat, etc..), qui dispense les fidèles de toute réflexion et leur interdit même de penser par eux-mêmes, pour introduire une dose de Bottom Up, avec lectures, échanges, libres débats et information sur les enjeux spirituels et civilisationnels qui se présentent, pour devenir des acteurs responsables et actifs, dans une forme d’engagement proche du Tikkun Olam hébraïque ?

Il se rapprocherait ainsi un peu du judaïsme où se trouvent en fait ses racines, et du véritable Jésus, fidèle à la Torah, un arbre ayant besoin de racines pour fleurir.

Faute d’un réel rapprochement, d’une telle reconnexion avec ses racines, le christianisme, privé de boussole, risque de s’égarer et de s’étioler encore davantage, au grand bénéfice du Djihad qui, lui, sait exactement ce qu’il veut.

Le monde chrétien est donc à la croisée des chemins.

Va-t-il :

  1. S’allier au Djihad contre les juifs et contre leur indépendance en Israël, comme le font les Espagnols, les Irlandais, les Norvégiens, le Quai d’Orsay, les partis de gauche prétendument « progressistes », etc. dès qu’Israël entreprend de se défendre contre la barbarie génocidaire la plus monstrueuse… ?
  2. Ou se joindre aux juifs, les frères ainés, et à Israël, pour la défense d’une civilisation commune du respect et de l’amour du prochain, en suivant alors les USA, l’Argentine, la Hongrie, les partis conservateurs européens, etc. ?

L’avenir de notre civilisation de Liberté et de Justice, dite « occidentale », du Monde Libre, en dépend.

© Jean-Loup Mordekhaï Msika

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