La Cour suprême a confirmé l’appel de l’ONG « Jose Hadash » dans un procès en diffamation intenté par le ministre de la Culture Miki Zohar. En 2021, des activistes de l’organisation avaient qualifié le ministre de « combattant de l’organisation criminelle de Netanyahou ».
L' »échange d’amabilités » a eu lieu sur Twitter en 2021. Tout a commencé par un message de Zohar, dans lequel il comparait les manifestants de Jose Hadash à l’origine des protestations aux partisans de Donald Trump qui ont pris d’assaut le Congrès en janvier de la même année.
Les représentants de l’organisation ont répondu dans un article publié dans le journal Maariv que Zohar est « un combattant de haut rang de l’organisation criminelle de Netanyahou qui ne cessera jamais d’inciter et de mentir ».
Dans leur message, ils ont déclaré :
« Les manifestants n’ont jamais essayé de pénétrer dans la résidence [du Premier ministre rue Balfour à Jérusalem], mais l’obsession de la machine de propagande Balfour pour les manifestations semble établir un nouveau record en matière de lavage de cerveau et de fausses nouvelles. Bibi, l’incitation et les mensonges ne serviront à rien. Nous sommes déterminés et nous ne nous arrêterons pas tant que vous ne serez pas parti », ont-ils ajouté.
Après cela, Zohar a intenté une action en diffamation pour 140 000 shekels.
Le tribunal de première instance a rejeté la demande de Zohar et a jugé que l’expression n’était pas diffamatoire au sens plein du terme, qu’il s’agissait d’une « expression métaphorique pour exprimer une opinion dans un débat politique ». Cependant, il a tout de même condamné les auteurs des propos à verser au plaignant 10 000 shekels de dommages et intérêts.
Les activistes ont fait appel de la décision devant la Cour suprême, qui, comme chacun sait désormais, penche à gauche et a une certaine aversion pour le Likoud, les religieux, et la coalition Netanyahou en général.
Et donc, la Cour suprême a estimé qu’il n’y avait pas lieu de verser une compensation et a annulé la décision de la juridiction inférieure.
Le juge Noam Solberg a estimé qu’une personne moyenne ne prendrait pas cette déclaration au pied de la lettre parce qu’elle est absurde, mais qu’elle la prendrait comme une expression figurée dans le contexte d’une critique sévère.
Le juge Solberg a également ajouté qu’étant donné que Zohar est une personnalité publique et que la déclaration de l’organisation caractérise son comportement en tant que personnalité publique, elle est protégée contre les abus par l’application de la loi sur la diffamation.
Et l’on ne peut s’empêcher de se demander comment la Haute cour aurait jugé la même affaire si Yair Lapid avait été la cible des mêmes propos.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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quand est ce que la cour sera completement destituee pour en former une autre plus juive et aimant la justice