Dans le sillage d’un rapport du ministère de l’Intérieur qui révèle que les incidents antisémites en France restent à un niveau élevé, madame le Premier ministre français, Elisabeth Borne, a dévoilé le nouveau plan du gouvernement pour lutter contre l’antisémitisme, le racisme et la discrimination. Un plan qui ne fonctionnera pas, tout le monde le sait, mais il n’est pas fait pour fonctionner – seulement pour signaler que le gouvernement est vertueux.
Le plan quadriennal est similaire au précédent plan mis en place par le Premier ministre de l’époque, Édouard Philippe, en 2018, qui a expiré en 2020, rapporte Le Monde.
Le nouveau plan sera dirigé par la ministre déléguée à l’Egalité des sexes, à la Diversité et à l’Egalité des chances, Isabelle Rome.
La mesure contient 80 propositions axées sur cinq domaines clés sauf le plus important : aborder la réalité du racisme, de l’antisémitisme et de la discrimination ; mesurer le phénomène ; améliorer l’éducation et la formation ; punir les auteurs ; et aider les victimes.
Le plus important, qui est laissé de côté, ce sont les médias : eux pourront continuer les mensonges qui incitent les jeunes musulmans à l’envie de se venger contre les Français juifs. Pourtant, dans d’autres domaines, comme la politique étrangère, les médias sont tous aux ordres.
Le plan introduit également une visite obligatoire d’un lieu lié à l’histoire ou d’un mémorial pour les élèves, ainsi qu’une meilleure formation sur l’antisémitisme et le racisme pour les enseignants, le personnel scolaire, les fonctionnaires, et les entraîneurs et bénévoles des Jeux olympiques de 2024, selon le rapport.
Le nouveau plan est l’aboutissement de plusieurs mois de consultations entre 15 ministres du gouvernement, 35 représentants de mémoriaux et de groupes de défense des droits de l’homme – mais les acteurs sur le terrain, les vrais, les juifs qui traquent les antisémites, tous les antisémites, et pas seulement ceux d’extrême droite.
La semaine dernière, le Service de protection de la communauté juive de France (SPCJ) et le ministère français de l’Intérieur ont publié un rapport qui révèle que 436 incidents antisémites ont eu lieu en 2022, soit une baisse par rapport aux 589 de l’année précédente, qui avait cependant été un record. A côté de ces chiffres, ceux de l’islamophobie, pour une communauté qui est supposée 10 ou 20 fois celle des juifs, représentent une poignée d’incidents, essentiellement des graffitis.
Yonathan Arfi, le président du CRIF, l’organisation juive qui n’ose pas mettre la lettre J pour juif dans son intitulé, et fait plus partie du problème que de la solution, note que le nombre ne représente « que les chiffres enregistrés dans les postes de police. » Il a averti que « les actes les plus graves restent à un niveau élevé. » Mais ne comptez pas sur le CRIF pour dénoncer l’antisémitisme de gauche.
C’est dans ce contexte que les mairies communistes et Vert invitent et honorent les terroristes de l’Autorité palestinienne, ou qu’une ancienne ministre française décore un membre du FPLP, organisation reconnue terroriste par l’UE.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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