La représentante Démocrate du Michigan, Rashida Tlaib, a assisté en mai à une exposition d’art qui glorifiait les « martyrs » arabes et appelait à la fin du sionisme, selon une publication sur Facebook.
L’événement a été organisé par la Coalition Handala, un collectif d’organisations de jeunes arabes du Michigan, au Swords Into Plowshares Peace Center and Gallery et s’est déroulé du 26 mai au 17 juin, a rapporté The Arab American News.
Tlaib, une antisémite aux antécédents de rhétorique violemment anti-israélienne, a visité la galerie d’art le 30 mai et a pris des photos avec plusieurs participants et organisateurs devant un mur d’apartheid israélien.
L’événement comportait, entre autres,
- Une toile réclamant la liberté pour les « martyrs » arabes et dénonçant le sionisme, selon The Arab American News.
« Libérez nos martyrs », peut-on lire sur la toile « Libérez-les tous. Le sionisme tombera. » - L’exposition incluait une peinture de Khader Adnan, un ancien porte-parole du Jihad islamique palestinien, un groupe terroriste désigné par les États-Unis depuis 1997, selon The Arab American News. Adnan est mort en mai après une grève de la faim de 86 jours suite à son arrestation par l’armée israélienne parce qu’il était impliqué dans des activités terroristes, selon le Times of Israel.
- Il y avait aussi des affiches disant « Nous reviendrons », et une pièce montrait une femme arabe qui tient un pistolet, avec la phrase « Power To Our Freedom Fighters, Glory To Our Martyrs » (Puissance à nos combattants de la liberté, gloire à nos martyrs).
- Une autre « œuvre » d’art montrait des postes de contrôle israéliens et appelait à la fin de « l’apartheid israélien » contre les Arabes, sans bien entendu préciser que de nombreux terroristes tentent constamment d’entrer sur le territoire.
- Un autre affichage à la craie commémorait Rasmea Odeh. Celle là est belle : c’est une ancienne citoyenne américaine qui a été condamnée par l’armée israélienne en 1970 pour son implication dans un attentat à la bombe commis à Jérusalem par le Front populaire de libération de la Palestine FPLP.
Odeh a ensuite été libérée dans le cadre d’un échange de prisonniers, puis condamnée en 2014 pour avoir menti pour obtenir illégalement la citoyenneté américaine et a été condamnée à 18 mois de prison.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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