La commission, présidée par le conseiller juridique adjoint du gouvernement Amit Mrari, a obtenu un accès complet aux ordinateurs du département technologique de la police et n’a trouvé aucun signe d’utilisation illégale du logiciel d’espionnage Pegasus. Une enquête interne de la police est arrivée à la même conclusion.
Ce résultat, qui sera communiqué au Premier ministre Bennett dans les prochaines heures, selon le correspondant de Kan radio, Moshe Steinmatz, laisse de nombreux observateurs dubitatifs.
- Le correspondant de Calcalist, Tomer Ganon, a déclaré que trouver des traces de Pegasus sur les ordinateurs de la police est presque impossible, car tous les protocoles sont stockés sur les serveurs en nuage de NSO, et la société aide ses clients à couvrir leurs traces et à effacer les preuves de la présence et de l’utilisation du logiciel.
- En réponse aux conclusions de la commission gouvernementale, les avocats du groupe NSO ont envoyé une demande de rétractation à la rédaction de Calcalist, menaçant le journal d’une action en justice.
La lettre indique que le groupe NSO est toujours prêt à coopérer avec toute enquête sur des cas d’utilisation illégale de son produit, et affirme que la publication de « Calcalist » n’a aucun fondement.
Une enquête interne de la police, dont les conclusions ont été confirmées par un audit de la commission du ministère de la Justice, a montré que sur les 26 « objets de surveillance », dont les noms ont été publiés par Tomer Ganon dans la partie la plus scandaleuse de l’enquête, les écoutes de la police n’ont été effectuées que contre trois personnes – avec la permission du bureau du procureur et des tribunaux. L’une d’entre-elles, dont le contenu du téléphone portable et des ordinateurs ont été espionnés, est l’ancien directeur du ministère des Communications Shlomo Filber, aujourd’hui témoin d’État dans le procès Netanyahou.
L’ancien conseiller juridique du gouvernement, Avichai Mandelblit, n’a pas réfuté publiquement les publications de Tomer Ganon, mais a souligné qu’il n’a jamais sanctionné la mise sur écoute des téléphones de personnes de haut rang, à moins qu’elles ne soient soupçonnées d’avoir commis des crimes vraiment graves, et qu’il s’est soumis au strict respect des droits des suspects.
L’ancien Premier ministre Netanyahou a constamment accusé Mandelblit de ne pas vouloir enquêter sur les « fuites » à la presse de ses dossiers d’enquête, lesquels devaient rester confidentiels.
Ynet a publié ce vendredi 11 février, des plaintes d’enquêteurs de police de haut rang selon lesquelles Mandelblit aurait interdit les écoutes téléphoniques de Sarah et Yair Netanyahou, bien que les enquêteurs aient jugé cette mesure nécessaire pour enquêter sur plusieurs affaires criminelles.
Selon les sources de Ynet, anonymes, non seulement Mandelblit n’a pas fait espionner les personnes impliquées dans les affaires de Netanyahou, mais, au contraire, a protégé les membres de sa famille de l’utilisation des méthodes utilisées par la police lors d’enquêtes sur la corruption.
En ce qui concerne les membres de la famille du Premier ministre, non seulement l’utilisation de « cyber-armes » a été interdite, mais les écoutes ordinaires de la police, les ordinateurs du bureau de Netanyahou et les appareils électroniques des membres de sa famille n’ont pas été saisis au cours de l’enquête en raison d’un veto imposé par Mandelblit – il était interdit à la police de demander au tribunal des mandats pour de telles saisies et perquisitions, en raison du statut de dirigeant de l’Etat juif du Premier ministre soupçonné.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://news.israelinfo.co.il