L’actrice oscarisée Kate Winslet a admis qu’elle n’avait pas vérifié les faits avant d’accepter de faire la voix-off d’un documentaire non factuel et partial contre Israël sur l’affrontement Israël-Gaza de l’année dernière, et elle a pris ses distances avec l’un des créateurs du film.
Eleven Days in May, un nouveau film censé porter sur les enfants victimes de l’opération « Gardiens du Mur » de mai 2021, dont Winslet a assuré la narration, est truffé d’erreurs factuelles, dépourvu de contexte, et au mépris de la réalité, attaque Israël et défend les terroristes en citant leurs mensonges comme s’ils étaient la vérité.
- Au cours des 90 minutes que dure le film, il est brièvement fait mention de « sept roquettes » tirées depuis la bande de Gaza, mais pas un mot sur les 4 360 autres.
- Un « enfant » tué pendant le conflit, présenté comme une victime de l’agression israélienne, était en fait un combattant de 17 ans qui a été tué aux côtés de son père, commandant du Hamas.
Et il est mort au moment où lui et sont père tiraient des roquettes sur des zones civiles en Israël. - D’autres enfants victimes des juifs ont en réalité été tués par des tirs du Hamas qui ont atterri dans la bande de Gaza, mais le film ne le mentionne pas.
- Le film ne dit rien sur la participation du cinéaste gazaouï Mohammed Sawaf, dont le père était le rédacteur en chef du quotidien du Hamas, et ne dit pas que la famille Sawaf a des liens étroits avec l’ancien chef du Hamas, Ismail Haniyeh.
Winslet a déclaré qu’elle avait accepté de travailler avec l’un des réalisateurs du film, Michael Winterbottom, avec lequel elle s’était associée sur des projets antérieurs. Et elle a indiqué qu’elle n’était pas au courant de l’implication d’un allié du terrorisme, Sawwaf, dans la réalisation du film.
« Michael m’a invitée à faire la narration d’un documentaire qu’il réalisait avec le soutien de l’UNICEF et d’Oxfam, sur l’impact de la guerre sur les enfants. Dans ce cas, les enfants de Palestine », a déclaré Winslet à Jewish News.
« J’ai fait confiance à Michael pendant plus de 25 ans et je lui ai fait confiance pour que le produit final soit à la hauteur de ces admirables organisations humanitaires. La décision m’a semblé simple.
Je n’ai pas parlé à d’autres personnes impliquées. Je soutiens le travail de l’UNICEF et d’Oxfam pour la protection des enfants innocents depuis des décennies, et j’ai donc offert mes services gratuitement, en demandant plutôt qu’un don soit fait à Oxfam.
Je n’ai jamais pensé que ma participation pouvait être interprétée comme une prise de position sur le bien et le mal de l’un des conflits les plus tragiques et les plus inextricables au monde. La guerre est une tragédie pour toutes les parties. Les enfants n’ont pas voix au chapitre dans les conflits. Je voulais simplement leur prêter la mienne ».
Une forme d’excuse qui n’en est pas vraiment, vous me l’accorderez, car elle établit une équivalence morale entre les morts du Hamas, dont seul le Hamas porte la responsabilité, et les enfants israéliennes, qui sont victimes du terrorisme.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org