Le gouvernement Bennet estime qu’il faut mettre fin à la détérioration économique de la bande de Gaza, même sans accord de libération des captifs – une route souvent empruntée dans le passé, en vain. Israël pourrait donc augmenter les permis de travail et autoriser certains matériaux “à double usage”, c’est à dire qu’ils peuvent servir à construire, mais aussi à détruire s’ils sont utilisés pour fabriquer de l’armement.
Selon un rapport publié dimanche matin, Israël envisage d’assouplir une série de restrictions sécuritaires actuellement en vigueur contre la bande de Gaza, afin d’atténuer les difficultés économiques du territoire et d’inciter la population à faire pression sur le groupe terroriste Hamas pour qu’il maintienne le calme.
Le pari est audacieux car il a souvent été tenté dans le passé, sans le moindre succès. Les responsables du Hamas sont hyper corrompus, possèdent de riches villas le long de la côte, la classe bourgeoise de Gaza vit richement, tandis que le petit peuple subit le même sort que dans tous les pays arabes voisins, et rien ne changera jamais car l’islam domine les règles de la société.
Parmi les mesures envisagées figurent l’augmentation du nombre de permis de travail accordés aux habitants de Gaza en Israël et l’autorisation de l’entrée de certains matériaux à double usage, en coordination avec les Nations unies, afin de s’assurer qu’ils sont utilisés à des fins civiles et non terroristes, rapporte le quotidien Haaretz, citant des sources de sécurité anonymes.
Toutefois, ce plan irait à l’encontre des fréquentes affirmations d’Israël selon lesquelles la reconstruction de Gaza serait conditionnée à un accord qui verrait le Hamas libérer deux civils et les corps de deux soldats de Tsahal qu’il détiendrait, probablement en échange de prisonniers palestiniens.
Des sources de sécurité affirment toutefois que la détérioration économique de Gaza doit être arrêtée immédiatement, indépendamment des autres questions.
Tout assouplissement des restrictions susciterait probablement l’indignation des familles des soldats Hadar Goldin et Oron Shaul et des civils Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, ainsi que des nombreux israéliens qui affirment qu’aucune mesure de conciliation ne doit être prise tant que le Hamas détient ses prisonniers.
Les habitants de Sderot et des kibboutz bordant la frontières doivent être fous de joie de cette décision : si elle satisfait les activistes politiques planqués à Tel Aviv et Jérusalem, alors ils sont contents.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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