De nombreux Israéliens considèrent que l’impôt sur le revenu en Israël est prohibitif. Heureusement qu’ils ne vivent pas en France, ils feraient des syncopes !
Une comparaison avec les pays développés de l’OCDE montre qu’il s’agit d’une fausse information.
Selon les données publiées sur le site web Davar1, les impôts directs en Israël sont parmi les plus bas des pays de l’OCDE.
- La part moyenne des impôts sur les salaires est de 34,6%,
- elle n’est que de 24,2% en Israël.
- En Allemagne, en Autriche, en France et en Italie – ces pays du « socialisme victorieux » – les impôts représentent près de la moitié du salaire.
- En Israël, ils en représentent moins d’un quart.
- Mieux que la nôtre, la situation n’est meilleure qu’en Croatie, en Suisse, au Mexique, en Nouvelle-Zélande et au Chili.
Parallèlement, au cours des 8 dernières années, on a assisté à une augmentation de la part des impôts dans les salaires – depuis 2014, elle a augmenté de 3,5% (de 20,7% à 24,2%). Bien que dans les 14 années précédentes, grâce aux réformes de Netanyahou lors de son mandat de ministre des Finances dans le gouvernement Sharon, cette part a diminué de plus de 9%.
- La croissance des salaires réels en Israël en 2020-2021 a été l’une des plus importantes parmi les pays de l’OCDE – 4,9 %.
- Cela s’explique par la croissance du salaire moyen de 6,5 % sur cette période avec une inflation relativement faible (1,5 %).
- A part Israël, les salaires réels n’ont augmenté que dans trois pays – la Slovénie, la Lettonie et la Lituanie.
Et pourtant, le principal problème d’Israël ne réside pas dans les impôts directs, mais dans la sévérité des impôts indirects, en raison desquels le coût de la vie dans le pays est largement supérieur à celui des pays européens susmentionnés.
- La TVA, qui n’est pas différenciée en Israël, prélève 17% sur tous les produits, y compris les denrées alimentaires de base et autres produits vitaux.
- En France, par exemple, il existe une TVA différenciée – 2,1 % sur les médicaments, 5,5 % sur les produits alimentaires et l’hygiène, les livres, les billets de cinéma et de théâtre et bien d’autres choses encore, 10 % sur le bois de chauffage et les entrées des musées et 20 % sur les produits moins importants considérés comme « luxueux », par exemple la vente de biens et de services, le vin, les parfums, etc.
Ajoutez à cela des taxes énormes sur tout ce qui concerne les voitures – de l’achat d’une voiture aux taxes sur l’essence.
La raison ? L’islam. Pour se protéger contre le terrorisme islamique, Israël est contraint d’entretenir une armée forte, possédant les armes de dernière génération. Et cela a un coût élevé, sans lequel l’Etat juif serait un paradis fiscal.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://worldisraelnews.com