Voilà. Enfin les derniers masques sont tombés. Il y a encore quelques semaines, ils réclamaient l’annulation de la réforme judiciaire. Ce n’est pas ce qu’ils voulaient vraiment. Ils voulaient “sauver la démocratie”, mais ce n’est pas non plus ce qu’ils désiraient. Ce qu’ils veulent, c’est l’annulation des élections de novembre 2022, parce que les résultats ne leur conviennent pas.
Plusieurs dizaines de milliers d’Israéliens ont à nouveau passé la soirée de samedi à manifester pour protester contre la réforme juridique, qui est réclamée par la majorité du peuple d’Israël.
Dans le nord d’Israël, une grande marche de protestation s’est achevée – des milliers de personnes ont défilé pendant trois heures sous une chaleur de 40 degrés – je leur tire mon chapeau – démontrant une volonté inébranlable de faire annuler les élections, trop démocratiques à leurs yeux.
Les demandes de destitution de M. Netanyahou “pour inaptitude à diriger l’État” étaient omniprésientes dans les rassemblements.
- L’ancien chef adjoint de la Sécurité nationale Eran Etzion, a été le plus virulent. Lors d’un rassemblement à Haïfa, il a qualifié le gouvernement de “bande de terroristes fanatiques et de criminels qui ont détourné l’avion et l’ont dirigé vers le bâtiment de la Cour suprême”. Le camp du mal et de la haine a encore parlé.
“M. Netanyahou fait seulement semblant d’être un modéré pris en otage par des partenaires radicaux de la coalition – en fait, “il contrôle totalement le coup, c’est son ticket de sortie de prison”, a déclaré M. Etzion.
- A Tel Aviv, l’ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin (notez que toutes les institutions sont infiltrées à leur tête par les socialistes) s’est exprimé au carrefour Azrieli. Il a déclaré qu’à en juger par les déclarations d’Ohana et de Netanyahou, Israël se trouve déjà dans une situation de crise constitutionnelle.
“L’accusé [Netanyahou] viole une décision de justice, agit dans une situation de conflit d’intérêts flagrant et persistant, applique des lois qui pourraient améliorer sa position devant le tribunal”, a déclaré Diskin, répétant un hoax débunké depuis longtemps, puisqu’un des juges a expliqué que les réformes judiciaires n’avaient pas d’effet sur les procès contre le Premier ministre.
Diskin a appelé les structures de pouvoir à devenir “la dernière barrière à la destruction de l’État”, c’est-à-dire, dans une situation de crise constitutionnelle, à obéir au tribunal et à la loi plutôt qu’à un gouvernement “sans foi ni loi”.
Commentaires 1