Joe Biden lisait ses notes pour parler au président israélien Yitzhak Herzog, qu’il a rencontré pendant 40 minutes.
Contrairement à ce que rapportent les médias, qui ne sont pas autorisés à dire ces choses, les deux hommes n’ont pas parlé ensemble au sens traditionnel du terme : pendant la réunion, Joe Biden lisait ses fiches posées sur ses genoux, et qui ont été écrites par d’autres pour lui, ce qui nous oblige à douter que le président sache ce qu’il se passe dans le monde.
Voici, pour vos yeux. Vous remarquerez qu’à plusieurs moments, Herzog, gêné, regardait ailleurs pendant que Biden parlait.
La réunion était banale. Le président Biden a débité des banalités et des propos convenus. Il a commencé par déclarer que « le lien entre les deux pays est tout simplement indéfectible », et a ajouté : « Comme je l’ai réaffirmé hier au Premier ministre Benjamin Netanyahou, nous sommes attachés à la sécurité d’Israël et déterminés à faire en sorte que l’Iran ne se dote jamais d’une arme nucléaire ».
M. Herzog a été légèrement moins politiquement correct que M. Biden et, avec des mots diplomatiques, lui a tout de même fait comprendre « que les différends prouvent que la démocratie existe et qu’elle est forte en Israël ».
Il a ajouté :
« Nous traversons des difficultés, mais je crois que nous devons toujours trouver une solution à l’amiable et un consensus. Même en ce moment, mon peuple et moi-même cherchons des moyens de sortir de la crise ».
Biden a déclaré à Herzog que ce qui se passait en Israël rendait difficile la normalisation des relations avec l’Arabie saoudite, et ce n’est pas vrai : c’est l’attitude hostile de Biden vis-à-vis de l’Arabie saoudite, dès qu’il a pris place à la Maison-Blanche, qui a incité le royaume hachémite à prendre ses distances et se rapprocher de la Chine et de l’Iran.
Biden a repris les platitudes mensongères des médias destinées à faire oublier le terrorisme arabe, parce que si une minorité quelle quelle soit se livre à la terreur ou à des actions criminelles, les Démocrates ne sont pas mentalement équipés pour appréhender cette subtile dichotomie. Pour eux, les Arabes sont forcément et toujours victimes, victimes de la société, victimes de l’oppression, victimes des Blancs, victimes de « l’occupation », victimes de l’absence d’espoir, et cela explique et justifie le terrorisme. Là s’arrête leur cerveau. Donc Biden a dénoncé les violence des pionniers à l’encontre des Arabes.
Plus de 5 000 attaques terroristes par an, et ce sont les rarissimes débordements de juifs excédés que Biden dénonce.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org