En plus d’être la première fois de l’histoire ou ceux qui les soutiennent interdisent que les civils ne soient pas évacués, c’est aussi la première fois que « l’agresseur » (Israël) est prêt à financer leur évacuation pour les protéger. Habituellement, l’agresseur assiège la population ennemie, il ne lui offre pas des billets d’avion vers la destination de leur choix.
Comme ils ne sont pas à une aberration près, nous avons à Gaza le premier génocide de l’histoire de l’humanité où les Arabes sont plus nombreux après le génocide qu’avant. Ils étaient 170 000 en 1948 à Gaza, ils seraient 2.2 millions aujourd’hui.
Depuis le commencement de la guerre en octobre 2023, la population de Gaza a encore augmenté, exemple parfait de ce génocide unique au monde :
| Année | Population (milieu de l’année | Changement | % |
|---|---|---|---|
| 2022 | ≈ 2.06 million1 | ||
| 2023 | ≈ 2.23 million2 | + 0.17 million | +8% |
| 2024 | ≈ 2.24 million3 | + 0.01 million | 0.4% |
| 2025 (estimations) | ≈ 2.26 million4 | + 0.02 million | 1% |
La population de Gaza est donc otage non seulement du Hamas, mais aussi, et peut-être surtout des pays qui hier encore, déploraient que Gaza était une « prison à ciel ouvert », prison qu’ils refusent que les habitants quittent, et insistent pour qu’ils y restent piégés.
Zéro respect du droit international, zéro condamnation
Troisième volet de ce mensonge historique, rappelons que même en tant qu’acteur non étatique, Hamas est juridiquement tenu par le droit international:
- Au minimum, par l’article 3 des Conventions de Genève de 19495 (applicable à tous les conflits armés, même non internationaux) et le droit coutumier.
- Par l’ensemble des Conventions de Genève, du fait de l’adhésion de la Palestine6 et de son rôle de « gouvernement de fait » à Gaza7.
Aucune indication publique solide n’établit que Hamas ait adopté la moindre directive opérationnelle conforme aux obligations de distinction, proportionnalité et précautions requis par les Conventions de Genève.
Au contraire, les modes d’action du Hamas (roquettes non guidées, dirigées sur des civils, tunnels sous les zones civiles, utilisation d’hôpitaux et d’écoles à des fins militaires, prise et maintien d’otages, montrent un mépris systématique des règles centrales du droit de la guerre.
Nous sommes ainsi en présence d’un autre cas unique.
Le Hamas ne respecte pas une seule règle du droit de la Guerre ni une seule des Conventions de Genève. Pas une. Est-il condamné pour cela ? Non ! C’est Israël qui fait l’objet des condamnations de l’ONU et des pays européens et est accusé de violer le droit international.
Conclusion
Les Gazaouis ont trouvé en Europe et dans les universités américaines des millions de partisans qui veulent qu’ils restent à Gaza, tuent des Juifs, et meurent en essayant de le faire.
Les civils de Gaza sont considérés par ceux qui les soutiennent comme un outil d’extermination des juifs, et non comme des personnes. Le fait que la communauté internationale maintienne par la force ces civils en danger pour « leur propre bien » n’est rien d’autre qu’une Shoah par procuration qui a mal tourné.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org
- https://www.pcbs.gov.ps/post.aspx?ItemID=5984 ↩︎
- Palestinian_Central_Bureau_of_Statistics ↩︎
- https://worldpopulationreview.com/cities/palestine/gaza ↩︎
- https://www.pcbs.gov.ps/post.aspx?ItemID=5791 ↩︎
- Interdiction des atteintes à la vie et à l’intégrité (meurtres, mutilations, torture)
Interdiction de la prise d’otages
Obligation de traiter humainement toutes les personnes hors de combat ↩︎ - La Palestine a adhéré en 2014 ; en tant que groupe armé exerçant un contrôle territorial sous l’autorité palestinienne, Hamas est considéré comme lié par l’ensemble des Conventions et par le Protocole I de 1977 (conflit international avec Israël) ↩︎
- https://www.ijlet.org/wp-content/uploads/2025/01/4.1.2.pdf ↩︎