Les forces de sécurité iraniennes ont nié avoir un lien avec les fortes explosions qui ont secoué plusieurs provinces de l’ouest de l’Iran dans la nuit de dimanche dernier, ont indiqué les médias qui leur sont affiliés dans un tweet, tout en précisant que les détonations n’étaient qu’un « tonnerre » massif.
Des témoins ont rapporté avoir entendu de fortes explosions dans plusieurs provinces, dont Kermanshah, Kurdistan et Hamadan. Près de 12 heures après l’incident, le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a déclaré que les fortes explosions n’étaient pas liées aux activités de la force de quelque manière que ce soit.
« Les explosions entendues dans l’ouest du pays n’ont aucun lien avec les activités des forces de sécurité ou des systèmes de défense anti-aérienne », ont déclaré des sources informées, selon l’agence de presse Tasnim. « La véritable source des sons entendus est l’apparition de la foudre dans l’ouest du pays ».
Les autorités n’ont rien dit à la suite des détonations, suscitant l’inquiétude, la peur et les questions de la population.
Un utilisateur de Twitter a souligné l’importance pour les autorités d’informer le public des événements, tout en ajoutant sur un ton moqueur : « Peut-être qu’elles ne savent pas elles-mêmes ce qui s’est passé. »
La déclaration des autorités iraniennes intervient en réponse à un journaliste affilié à l’IRGC qui les a exhortées à informer le public de ce qui s’est passé, plutôt que de garder le silence.
Auparavant, le gouverneur de la ville d’Asadabad, dans la province de Hamadan, avait exclu que l’explosion soit le bruit du tonnerre.
« Nous n’avons pas eu d’explosions dans la ville », a déclaré Saeed Kitabi à l’agence de presse Fars de l’IRGC. « Cela a été exclu », a-t-il ajouté, précisant qu’ils enquêtaient sur les causes de cette forte déflagration.
Le commandement de la défense aérienne de Khatam al-Anbia, qui est chargé de planifier et de coordonner les opérations militaires conjointes au sein des forces iraniennes, a déclaré que ses systèmes n’avaient effectué aucun essai et que toute information contraire était fausse, selon les médias de l’IRGC.
Selon certaines spéculations, Israël pourrait avoir ciblé des bases de l’IRGC dans l’ouest de l’Iran.
« Israël sait mieux que quiconque ce qui se passe là-bas », a déclaré un autre utilisateur des médias sociaux sur Twitter.
Un troisième utilisateur a comparé le silence des autorités à la fois où l’Iran est resté silencieux pendant trois jours, alors que 176 personnes ont été tuées lorsqu’un avion de ligne ukrainien a été abattu au-dessus de Téhéran après l’assassinat par les États-Unis du général de l’IRGC Qassem Soleimani.
Des vols ont également été annulés dans l’ouest de l’Iran pendant la nuit, mais les autorités ont déclaré que l’annulation était due au mauvais temps.
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Source : https://www.rudaw.net
