Extrême-gauche contre droite au gouvernement : Le Meretz humilie Ayelet Shaked

Cette semaine, la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked (Yamina) a voulu soumettre au vote de la Knesset l’extension de la loi sur les infiltrés, mais son partenaire de coalition Meretz s’y est opposé et a menacé de provoquer une crise de la coalition si la loi était soumise – même si Meretz est autorisé à voter contre.

Shaked a donc été obligée de ravaler sa fierté, elle a cédé, et la loi qui donne aux autorités une certaine base légale pour faire face à l’afflux d’Africains et d’Asiatiques illégaux en Israël pourra expirer demain, jeudi.

La loi sur les infiltrés illégaux n’est pas une loi, mais une disposition technique temporaire avec un délai d’expiration qui nécessite l’approbation de la Knesset pour être prolongée. Elle est destinée à aider les forces de l’ordre à lutter contre les clandestins et prévoit une double amende pour les employeurs israéliens qui embauchent des illégaux. Elle permet également aux forces de l’ordre de déplacer des groupes d’immigrants illégaux d’un endroit à l’autre du pays afin de faciliter leur contrôle.

Le Meretz s’oppose à cette loi. Il invoque des raisons humanitaires – mais ce n’est pas ce qu’il pense vraiment – affirmant qu’elle viole les droits de l’homme des migrants illégaux – ce qui n’est pas non plus exact, car les droits de l’homme des Israéliens en Israël surpassent ceux des illégaux. De plus, des gens qui violent les lois d’un pays en pénétrant illégalement ne peuvent réclamer la protection des lois de ce pays. Le Meretz savait qu’il pouvait faire chanter le gouvernement, et il l’a fait. C’est une longue tradition israélienne, et le Meretz n’est ni le premier, ni le dernier parti marginal à abuser de ce système dément. Il a donc refusé que le ministre de l’Intérieur soumette la loi au vote avant que plusieurs de ses sections ne soient amendées.

Entre-temps, la loi aura expiré. Politique politicienne, mais bien joué.

Des proches de Shaked affirment que le secrétaire du Cabinet Shalom Shlomo formulera les grandes lignes d’une discussion sur la modification de la loi dans les deux prochaines semaines, mais à la lumière des fissures dans la coalition Lapid-Bennett, il est fort douteux que la loi soit un jour renouvelée : le mot passe vite, et un flux d’immigrants illégaux pourrait envahir le pays, pour le bonheur de l’extrême gauche.

En début de semaine, la ministre Shaked s’est vantée à huis clos qu’elle ne perdrait pas de temps à persuader le Meretz, mais qu’elle soumettrait la loi telle qu’elle est à un vote – et qu’elle comptait sur les partis d’opposition de droite pour la soutenir. Elle a tenté un tour de force similaire avec la loi sur la nationalité, une autre réglementation technique assortie d’un délai de caducité, et, à son grand dam, n’a pas été aidée par ses anciens alliés d’en face.

“Nous verrons si le Meretz osera voter contre et violer la discipline de la coalition”, a déclaré Shaked à huis clos.

Et bien elle a vu. Et les Israéliens qui vivent où vivent ces illégaux vont en baver : ils ont voté, faut assumer.

Je vous rassure, les cadres du Meretz ne vivent pas dans les mêmes quartiers – Pas si bêtes.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel.

Source : https://www.jewishpress.com

Quitter la version mobile