Le Premier ministre belge Bart De Wever a été interrogé par un journaliste local sur une résolution du gouvernement visant à promouvoir un État palestinien.
Ce dernier a répondu :
« Le problème au Moyen-Orient, vous le savez, c’est que les émotions sont à fleur de peau. Il y a des opinions différentes au parlement, aussi au sein de la majorité. Nous devons donc être prudents avec ce sujet. »
Puis de Wever a détaillé une liste de problèmes qui rendent la création d’un Etat palestinien particulièrement difficile, si ce n’est impossible, et a expliqué qu’ils doivent être résolus avant qu’un État palestinien puisse voir le jour :
- sa localisation,
- qui le gouvernerait,
- la légitimité de son gouvernement,
- la reconnaissance par lui de la souveraineté d’Israël,
- le désarmement du Hamas,
- les garanties de sécurité pour Israël, et l’acceptation par le monde arabe.
Il aurait pu ajouter : l’accord de l’Etat d’Israël, puisque c’est entre ses mains, et entre ses mains seules, que réside, au regard de la Charte des Nations Unies, la décision finale de création d’un Etat palestinien sur les territoires disputés.
Le député belge Michael Freilich, le seul juif du parlement belge proche du Premier ministre, a déclaré à Arutz Sheva-Israel National News que
« le Premier ministre est un ami d’Israël. Après le 7 octobre, il a dit que la Belgique devait se tenir aux côtés d’Israël, de la lumière contre l’obscurité du Hamas. »
