Cette année, la compétition était rude, les candidats ayant désormais trouvé le prétexte humanitaire (Gaza, génocide, famine organisée) pour se déculpabiliser d’être antisémites.
Le néo-nazi Nick Fuentes est frustré : StopAntisemitism ne l’a pas retenu parmi les finalistes pour « l’Antisémite de l’année ».
Les finalistes sont :
- Le commentateur conservateur Tucker Carlson, qu’il n’est pas utile de vous présenter, et dont l’entretien particulièrement amical avec Fuentes a secoué le mouvement conservateur.
- La star YouTube pour enfants Ms. Rachel, parce qu’elle utilise sa plateforme pour exprimer un soutien aux enfants de Gaza, de propagande pro-Hamas, de partage d’images débunkées, de chiffres gonflés venant du Hamas, et parce qu’elle ignore les victimes israéliennes.
StopAntisemitism est même allé jusqu’à demander à la justice américaine d’enquêter pour savoir si elle agit en tant qu’« agent » d’un parti étranger. - Cynthia Nixon et Marcia Cross : ces actrices sont visées pour leur soutien affiché au Hamas, et à BDS, l’organisation Boycott, désinvestissement et sanctions qui milite pour la disparition d’Israël.
Marcia Cross en particulier a comparé la famine « imposée » à Gaza aux « chambres à gaz » - Le combattant de MMA et négationniste de l’Holocauste Bryce Mitchell ;
- Deux personnalités liées au réseau progressiste The Young Turks qui diffusent des récits conspirationnistes antisémites,
- Ainsi que des influenceurs : un d’extrême gauche (Guy Christensen) et un d’extrême droite (Stew Peters).
Christensen a explicitement approuvé l’attentat visant des employés de l’ambassade israélienne aux États-Unis. Il a dit qu’il ne condamnait « pas l’élimination » de ces diplomates, les qualifiant de « cibles légitimes ».
Peters est depuis longtemps acquis à l’idéologie « blanc suprémaciste / antisémite ». Il a nié ou minimisé la Shoah, qualifié les Juifs de « culte de la mort », diffusé des théories du complot (notamment autour de « Juifs internationaux » contrôlant les banques).
Les abonnés de Stop Antisémitism sont invités à voter pour la personne qu’ils jugent la plus méritante.
Fuentes, disais-je, n’est pas content. Nationaliste blanc assumé et animateur antisémite du mouvement « groyper* » qui a gagné du terrain cette année chez les jeunes républicains antisémites, il déplore avoir été écarté.
« Pourquoi n’ai‑je pas été nommé “antisémite de l’année” ? »
Il a posté ce message sur X après l’annonce des finalistes, visiblement frustré par cette reconnaissance qui lui aurait permis d’augmenter sa base de suiveurs.
Dans un message de suivi, StopAntisemitism a précisé qu’il ne nomme pas plusieurs fois la même personne et qu’il avait déjà nommé Fuentes les années précédentes.
« Bien qu’il ait été finaliste il y a quelques années, son absence du cycle de cette année n’efface pas son antisémitisme. Elle nous permet plutôt de concentrer l’attention sur d’autres individus qui répandent la haine. »
Présent sur X avec plus de 300 000 abonnés, StopAntisemitism se mobilise contre des activistes et des publications sur les réseaux sociaux, et il épingle sans discriminer les néo‑nazis, les négationnistes de l’Holocauste, les musulmans antisémites et les extrémistes de gauche qui se cachent derrière leurs appels à la disparition d’Israël.
La lauréate de l’an dernier, la polémiste d’extrême droite et théoricienne du complot Candace Owens, était également absente, malgré sa reprise récente de théories l’accusant Israël d’être impliqué dans l’assassinat de Charlie Kirk.
Maintenant, à vous : établissez dans les commentaires la liste des candidats antisémites français, et nous les inclurons dans notre appel au vote de l’antisémite français de l’année.
*Groyper est la contraction de goy et griper (personne qui se plaint sans cesse)
