Est-ce que la démocratie est en train d’agoniser ? Ou alors, aura-t-elle fini par ressembler à une dictature ? Ou les deux à la fois ?
Il faut beaucoup de courage pour admettre que les portées de cette démocratie sont en grande partie désastreuses et qu’à l’instar de tous les régimes, il faut l’équiper de rigides béquilles afin de la maintenir en équilibre.
Jusque-là, l’expression « transfert » semble avoir été bannie du lexique régulier. Mais est-ce que le mot transfert est employé lors de circonstances factuelles d’un transfert de population, ou bien n’est-il destiné qu’à une population spécifique ?
L’homme est assez malin pour trouver des substituts au mot « transfert », comme par exemple : déplacement, nomadisme, migration, ou alors pour couvrir une « épuration ethnique », comme c’est le cas des juifs dans tous les pays qui les avaient une fois accueillis et les avaient forcés à partir ?
Quoi qu’il en soit, les juifs d’Israël sont les premiers à refuser toute allusion à un « transfert », même si cela représente l’unique solution qui leur permettrait de survivre à la violence et à la haine de leurs voisins musulmans de tous bords.
La violation pertinente vient d’être proférée par Donald Trump, président élu de la plus grande démocratie du monde, les USA. Transfert des gens de Gaza à l’Égypte, à la Jordanie et aussi à d’autres pays arabes.
Et d’un seul coup de balai, il efface les deux jokers des pays arabes.
« Il faut que ces malheureux Gazaouis aient la possibilité de vivre une vie normale au sein de leurs frères. Il faut permettre à Israël aussi de vivre en paix ». Tous les rêves/manigances des pays arabo-musulmans d’anéantir, par procuration, Israël, s’écroulent devant la demande résolue et audacieuse de Trump.
Il fallait bien qu’un jour ou l’autre, quelqu’un sorte des rangs pour hurler que le « roi est nu… ». Que cette belle démocratie est suicidaire, et qu’il est temps de permettre à tous ceux qui balbutient en secret leurs désaccords, de pouvoir enfin délier leur langue.
Oui, dans certains cas, un transfert est nécessaire. Oui, le transfert de la population de Gaza, trop longtemps devenue l’esclave de ses propres dirigeants, qu’ils soient du Hamas, du Djihad ou du Fatah, doit être desserré. Tous sont des terroristes qui extorquent leurs populations, les mènent constamment et consciemment vers le suicide volontaire, après les avoir séquestrées dans la prison de leur haine du juif – avantageuse et rentable –, surtout au sein des Occidentaux à la verge de leur antisémitisme.
Mais enfin, qui d’entre nous peut éprouver un plaisir quelconque à se confronter à l’image de populations, d’enfants, de vieillards, traînant leur baluchon, leurs frocs, courant d’une dune de sable aux ruines de leurs anciennes habitations ? Aucun, même pas les proches de ces Israéliens massacrés durant le 7 octobre 2023 et dans tant d’autres attentats macabres sur une étendue de soixante-dix ans !
Oui, nous souffrons tous, même si nous refusons d’admettre que la vue de ces pauvres crétins qui hurlent leur colère, leur malheur, leur destitution face à ces criminels du Hamas, du Fatah, du Djihad, qui ont fait d’eux des otages de leurs propres conceptions et aspirations de tuer des juifs et de les jeter à la mer… mais surtout face à leur inavouée soif de pouvoir.
Où est-elle cette sainte fraternité, cette compassion au sein des pays arabo-musulmans ? Elle n’existe pas ! Chacun pour soi et Dieu pour tous. C’est la devise. Il faut que ce soit cet incorrigible juif, qui lèche encore ses blessures, qui leur tende la main, même s’il reçoit en retour une balle dans la tête.
Je vous félicite, Monsieur Donald Trump, pour votre courage, pour votre véritable humanisme, pas celui que l’on singe pour accumuler un peu plus de sous chez les autres. Vous êtes le seul devant ce monde dénué de toute compassion, et vous menez votre bataille pour que ces êtres humains, qui ont perdu toute approche humaine, puissent vivre dans un environnement plus propice, qui leur fera peut-être connaître les délices de la paix.
Encore faudrait-il que leurs frères démontrent un peu plus de clémence pour leur ouvrir leurs portes.
Nous savons tous qu’une fois le germe de la haine et de la convoitise implanté dans ces populations depuis des siècles, en top aux consignes terribles de leur Coran, il serait extrêmement difficile de les voir changer de cap.
Thérèse Zrihen-Dvir