Dossier de renseignement : L’unité la plus puissante de l’Iran en Syrie cible les États-Unis et Israël

Ayatollah iranien Ali Khamenei, avec Soleimani

L’Iran soutient des forces en Syrie qui « se préparent et rassemblent des capacités pour pouvoir constituer une menace pour les forces américaines et Israël en Syrie », a déclaré vendredi dernier un responsable anonyme à Tom O’Connor de Newsweek.

L’Iran a constitué une unité lourdement armée composée de milliers de combattants de toute la région, capable de mener des attaques contre les troupes américaines en Syrie ainsi que contre le voisin israélien, selon un document communiqué à Newsweek par un membre d’une agence de renseignement d’un pays allié des États-Unis.

Le responsable du renseignement, qui a requis l’anonymat en raison de la nature sensible de l’information, a déclaré à Newsweek que des responsables américains avaient été informés du contenu du document, qui portait sur l’existence de la « division Imam Hossein », qui serait liée au corps expéditionnaire Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de l’Iran.

« La division est la force de combat d’élite de la Force Qods en Syrie et est considérée comme ayant des capacités puissantes et robustes », peut-on lire dans le document transmis à Newsweek.

« Armée de munitions guidées avec précision et de drones d’attaque et d’espionnage, ainsi que d’un large éventail d’armes plus légères, la division a mené un barrage intensif d’attaques de drones et de roquettes qui ont touché la garnison militaire américaine dans le sud-est d’Al-Tanf en octobre 2021, selon le responsable du renseignement », a rapporté Newsweek.

Selon le rapport, cette information est basée sur un « fonctionnaire des services de renseignement qui a demandé l’anonymat en raison de la nature sensible de l’information ».

« La division représente une force de combat multinationale composée de milliers de combattants de tout le Moyen-Orient… Aujourd’hui, la structure de la division maintient des milliers de combattants dans l’arène syrienne », indique le rapport. « La plupart des agents sont syriens, mais certains viennent du Liban, d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan et d’autres pays ».

Le rapport fait référence à des attaques passées, comme en janvier 2019, lorsqu’une roquette a été tirée sur Israël. À l’époque, Tsahal avait déclaré ce qui suit :

« La Force Qods iranienne a tiré une roquette de fabrication iranienne depuis le territoire syrien sur une station de ski civile du mont Hermon, au nord d’Israël…. [Le] système de défense aérienne Iron Dome a réussi à intercepter la roquette avant qu’elle ne puisse blesser des civils. »

Le rapport mentionne également la menace des drones qui est apparue près du plateau du Golan la même année, en août, et qui a conduit Israël à éliminer une équipe de « drones tueurs » ce mois-là.

Les affirmations selon lesquelles l’Iran a formé un « deuxième Hezbollah en Syrie » remontent à 2014, et elles ont également été formulées par le général Hossein Hamedani du Corps des gardiens de la révolution islamique, selon un article publié en 2016 par Phillip Smyth à l’Institut de Washington pour les études sur le Proche-Orient.

Selon le rapport de Newsweek, l’unité Imam Hossein a été créée en 2016 par le commandant de la Force Quds, Qasem Soleimani.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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