Reconnaissons à Amnesty International cette qualité : malgré les humiliations, les rebuffades et les échecs qu’ils essuient, ils restent constants dans leur haine d’Israël.
Amnesty International tente de bombarder les ondes, les sites d’information et les presses du monde entier – laquelle est trop heureuse d’accueillir la diabolisation d’Israël – avec un nouveau faux rapport sur l' »apartheid israélien ».
La semaine dernière, dans un extraordinaire mouvement de synchronisation des médias, Amnesty a en fait prépositionné un communiqué de presse portant une instruction rouge vif à l’attention des rédacteurs en chef : « Sous embargo strict jusqu’au 1er février 2022 ».
Un embargo sur la presse est un accord couramment utilisé avec les rédacteurs en chef pour retenir des informations jusqu’à un moment prédéterminé, généralement pour maximiser l’impact simultané de tous les médias. Le but est clair : incitation à la haine maximale. Contre les juifs. Mais comme c’est en prenant Israël comme prétexte, ce n’est pas antisémite.
Dans le cas présent, le rapport d’Amnesty, qui fait l’objet d’un battage médiatique à la mesure du militantisme antisioniste des journalistes – lesquels penchent à gauche – est une répétition de vieilles allégations cent fois discréditées, cent fois prouvées comme étant des Fake News, d' »apartheid israélien ». Cette opération de répétition est bien connue en marketing : à force d’enfoncer le même clou, il finit par pénétrer. Un mensonge cent fois répété devient réalité. Et puis, la gauche est dégoûtée des progrès diplomatiques que l’État juif a réalisés avec ses voisins arabes grâce aux accords Abraham promus par Donald Trump, et ils ont commencé à chercher à saper cette dynamique. De plus, comme les citoyens arabes représentent 20 % de la population, voilà un bon terrain pour inciter à la haine des juifs.
Les Accords d’Abraham, la gauche les a en travers de la gorge.
- Non seulement ils viennent de Donald Trump, un politicien de droite, et la gauche pense que les gens de droite sont diaboliques,
- non seulement ont-ils décrit Trump comme un parfait m’as-tu-vu débile,
- non seulement ont-ils annoncé l’échec de ces Accords, qu’ils ont décrits comme vains et superficiels, et ils se sont trompés,
- non seulement les Accords se sont avérés être bien plus que de froids morceaux diplomatiques de façade,
- Mais au contraire, les Accords se sont transformés en relations mutuelles véritablement chaleureuses et dynamiques – aujourd’hui, demain est inconnu – qui se sont développées dans toutes les directions avec les Émirats arabes unis et le Bahreïn, ont cimenté une reconnaissance et un progrès bilatéraux réels avec le Maroc, le Soudan et Oman, et d’autres à venir,
- Et le pire, ils ont exposé les Palestiniens pour ce qu’ils sont : des gens qui refusent la paix avec les juifs quand d’autres Arabes la font, une organisation politique qui refuse tout compromis, et cela rend les gauchistes très nerveux parce qu’ils craignent que le grand public maintenant s’en rende compte.
Dans le même temps, les Arabes – avec leur bloc électoral d’environ 11 à 13 % – sont devenus les nouveaux faiseurs de roi en Israël. Leur vote décisif à la Knesset, leur présence au gouvernement n’empêche pas les frustrés d’Amnesty de parler d’apartheid.
Entre nous, Amnesty International est jalouse. Ils ont pris du retard par rapport à Human Rights Watch, encore un champion, qui a récolté des millions de dollars sur la fiction de l’apartheid.
Qui plus est, Amnesty espère retrouver sa pertinence en s’associant au nouveau point permanent de l’ordre du jour du Conseil des droits de l’homme de l’ONU consacré à l' »apartheid israélien ».
L’acceptation du rapport d’Amnesty dépend d’un public qui a envie de croire que les juifs sont forcément coupables de quelque chose, et n’ont pas envie de savoir si c’est vrai ou pas.
Sheikh Jarrah à Jérusalem
Par exemple, le rapport affirme que des Arabes innocents sont injustement expulsés de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem. Pour les antisémites qui considèrent que les juifs sont des voleurs, c’est une aubaine. Et les journalistes ont désormais démontré qu’ils sont incapables de se documenter et de trouver les bonnes informations.
S’ils étaient de bons professionnels, les médias auraient creusé et auraient appris ceci :
- les Juifs ont acheté légalement – avec titre de propriété – le terrain dans les années 1800 auprès des autorités ottomanes afin de pratiquer leur culte près de la tombe du vénéré rabbin Simon le Juste.
- Ils auraient appris que le quartier juif a abrité 40 familles jusqu’à l’invasion illégale de 1948 par la Jordanie, qui a volé le terrain, et l’a ensuite donné illégalement à des Arabes.
- Ils auraient lu que lorsqu’Israël a récupéré les terres volées après la guerre des Six Jours en 1967, les locataires arabes sont restés, payant un loyer dérisoire, jusqu’à ce qu’il devienne plus rentable de prétendre qu’ils étaient propriétaires – ce qui a donné lieu à de longues actions en justice et à des jugements qu’ils ont ignorés, ce qui a conduit à leur expulsion, comme tous les squatters du monde.
- Et ils auraient appris que toutes les villes du monde occidental usent régulièrement de leur droit de préemption lorsqu’elles réclament des terrains pour des constructions collectives – là, il s’agit d’un groupe scolaire pour enfants handicapés.
Mais cela devient de l' »apartheid » quand c’est Israël, pour Amnesty, alors qu’en réalité, il s’agit d’une affaire de propriétaire-locataire et de droit de préemption tout à fait banale.
Karl Marx : « la population sédentaire de Jérusalem compte environ 15 500 âmes, 4 000 musulmans et 8 000 juifs »
Amnesty ne veut pas que l’on se souvienne qu’environ la moitié de la population d’Israël ne descend pas de Miami, de Brooklyn ou du 19e arrondissement de Paris, mais du Maroc, d’Irak, d’Egypte ou Bagdad ; qu’il y a continuité de la présence juive en Palestine depuis plus de 2 000 ans ; que la ville de Jérusalem a toujours eu une population juive plus importante que la population arabe, ce que rappelle Karl Marx dans un article publié en 1854 ; que les Arabes – qui ne pratiquent pas l’apartheid – ont expulsé quelque 850 000 Juifs de leurs pays très inclusifs et très accueillants ; que ces juifs, apatrides et sans le sou, sont allés en grand nombre vivre en Israël, et que finalement, les musulmans en général et les Palestiniens en particulier, pratiquent aujourd’hui le nettoyage ethnique et l’apartheid le plus important du monde – mais pourquoi Amnesty devrait-il rapporter la réalité ?
Invention du peuple palestinien
Amnesty ne mentionne pas non plus que jusqu’en 1964, les sionistes juifs dans leur patrie internationalement reconnue étaient globalement appelés « Palestiniens », que les Arabes étaient appelés « Arabes et pas Palestiniens, et que lorsqu’on appelait Palestinien un Arabe, il rejetait le titre en disant qu’il n’est pas juif, et que les Palestiniens, ce sont les juifs, mais pas eux. Et bien entendu, Amnesty ne veut pas savoir que le KGB et la Ligue arabe ont inventé le peuple palestinien dans ces années-là – lire l’excellent ouvrage de Guy Millière « Comment le peuple palestinien fut inventé« .
Avant 1964, il n’existe pas un seul document diplomatique, une résolution de l’ONU, un titre de journal, une pièce de correspondance connue, une image photographique ou tout autre document faisant référence aux Arabes autrement que comme « Arabes », bien que les références aux Juifs comme Palestiniens soient abondantes. Même l’OLP ne parle pas de peuple palestinien, ou d’Etat palestinien.
Donc, si le 1er février 2022, les rédactions s’associent à Amnesty International et publient des titres synchronisés pour dénoncer un apartheid imaginaire, dans un pays où les Arabes et les Juifs gagnent le même salaire, où les Arabes peuvent s’imposer dans la société comme ils ne peuvent le faire nulle part ailleurs au Moyen-Orient – y compris dans l’Autorité palestinienne, où ils exercent un pouvoir politique au sein du gouvernement, et ont des juges qui destituent le président d’Israël, alors ce sera un nouveau triomphe de la haine. Oups : c’est ce qui s’est passé.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://www.jewishpress.com
No Amnesty 4 Amnesty’s Antisemitism. La Secrétaire Générale d’Amnesty, Agnès Callamard doit être jugée en Israël dans une cage de verre comme Eichman et être condamnée à une peine de prison ferme à purger si possible dans une geôle à Gaza.
Vous y allez un peu fort : elle n’a tué personne. Et en Israël, il y a la liberté d’expression, et c’est fait pour les propos orduriers comme les siens, pas pour les propos acceptables.
Au départ Amnesty international était une organisation qui luttait pour la libération des prisonniers politiques, noble cause. Mais aujourd’hui elle a rejoint (depuis longtemps) le camps des antisémites totalitaires.
Encore un brol qui disparaîtra pour avoir trahi sa propre raison d’être.
Et dire que des gens croient encore donner leur argent à cette ong pour le bien de tous… Encore une preuve que l’enfer est pavé de bonnes intentions !