Découverte d’un cimetière vieux de 2000 ans dans la bande de Gaza – problème, ce ne sont pas des Palestiniens

Un cimetière et une nécropole vieux de 2 000 ans, contenant jusqu’à 80 tombes, ont été mis au jour lors de la construction de logements dans le nord de la bande de Gaza. Problème, il ne révèle aucun passé, aucune histoire du peuple palestinien, preuve supplémentaire s’il en faut encore, que ce peuple n’existait pas à cette époque. Aucune présence arabe non plus, mais romaine.

En janvier de cette année, des ouvriers du bâtiment ont découvert des ruines souterraines près de la ville de Beit Lahia, dans la bande de Gaza, à proximité de la frontière israélienne. Un ensemble de logements devait être construit sur le site avant que les vestiges de dizaines de tombes anciennes ne soient progressivement mis au jour, a annoncé lundi 13 décembre le Hamas.

Hiyam al-Bitar, un chercheur du ministère des Antiquités et du Tourisme dirigé par le Hamas, a déclaré qu’un total de 63 tombes avaient été identifiées, ajoutant que les os et les objets d’une tombe remontaient au deuxième siècle.

“Nous nous attendons à trouver 75 à 80 tombes au total”, a noté le chef de l’équipe de fouilles, Fasl al-Atal. Il a qualifié cette découverte de “premier cimetière complet de l’époque romaine découvert à Gaza”.

Al-Bitar a indiqué que son ministère travaillait avec une équipe d’experts français pour en savoir plus sur le site, qui est actuellement interdit au public.

Mais la construction du projet de logements s’est poursuivie. Le site fait partie d’un projet de reconstruction résidentielle financé par l’Égypte après la guerre de 11 jours qui a opposé Israël et les groupes terroristes de la bande de Gaza. Et le Hamas accorde peu d’attention à la préservation des sites archéologiques : il n’y a rien à y découvrir qui atteste d’une quelconque présence palestinienne, voire même arabe ou bédouine. En 2017, les bulldozers du Hamas ont détruit de grandes parties d’un site contenant les vestiges d’une localité datant de l’âge du bronze, vieille de 4 500 ans, afin de réaliser des projets de logements pour ses employés : les découvertes, non seulement ne permettaient aucune revendication territoriale, mais démentaient le récit arabe.

Outre le cimetière romain et les mosaïques du 5e au 7e siècle découverts à Gaza en 2022, une statue en pierre d’une déesse antique vieille de plus de 4 500 ans a été découverte par un agriculteur en avril. Mais toujours rien de palestinien…

Lors de nouvelles fouilles, l’archéologue français René Elter, de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, s’est rendu sur le site et a découvert une tombe avec “des peintures polychromes représentant des couronnes et des guirlandes de feuilles de laurier” et “des jarres destinées à des libations funéraires”, a-t-il déclaré à l’AFP en juin.

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