Consternant ! Les pilotes d’El Al refusent de transporter le Premier ministre Netanyahou à Rome !

L'"Aile de Sion", la version israélienne d'Air Force One, au-dessus de l'aéroport Ben Gourion, lors de son premier vol d'essai, le 3 novembre 2019. (Yoav Weiss/Israel Aerospace Industries)

Dimanche, aucun des pilotes d’El Al ne s’était inscrit pour transporter M. Netanyahou et son épouse, Sara, en Italie pour une visite officielle prévue le week-end prochain.

Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a alors déclaré qu’il ouvrait un appel d’offres à d’autres compagnies aériennes israéliennes pour le transporter lors de ses visites officielles, les pilotes d’El Al ayant apparemment refusé d’accepter ce travail.

La possibilité de s’inscrire pour le poste a pris fin à 14 heures. Selon certaines informations, les pilotes refusent de faire voler le couple en raison de leur opposition au projet de réforme judiciaire de la coalition : quand Israel247.org vous dit que la vieille gauche socialiste ashkénaze a infiltré tous les rouages des institutions, avec des alliances qui vont jusqu’au centre gauche de Lapid, nous n’exagérons pas !

El Al a nié que la raison du refus était politique, ajoutant que la difficulté était due à une pénurie de pilotes qualifiés pour piloter le Boeing 777, un avion relativement grand sur lequel les Netanyahou insisteraient, précisant que plusieurs autres vols de 777 ont également été affectés.

La flotte de 777 d’El Al n’a toujours pas été entièrement remise en service après avoir été immobilisée pendant la pandémie de COVID-19.

Il n’a pas été immédiatement clair comment l’ouverture de l’appel d’offres à d’autres compagnies résoudrait le problème, car aucune des deux autres compagnies aériennes israéliennes, Arkia et Israir, n’exploite le 777.

Le Premier ministre israélien doit s’envoler jeudi pour Rome pour une visite officielle avec son homologue italienne Giorgia Meloni et il reviendra samedi soir.

M. Netanyahou a également annoncé qu’il se rendrait en Allemagne pour une visite de deux jours la semaine suivante, selon Ynet.

Une solution probable au problème est que l’un des gestionnaires de flotte d’El Al, qui est qualifié pour piloter, finira par piloter l’avion, ont déclaré d’anciens pilotes.

“Il va voler. De même, lors de son précédent vol, les gestionnaires de flotte l’ont finalement fait voler et c’est ce qui se passera cette fois-ci. Mais beaucoup s’y opposent et ne le veulent pas”, a déclaré à Walla un ancien pilote d’El Al, faisant référence au voyage du couple à Paris.

Un autre scénario possible rapporté par Channel 12 est que le bureau du Premier ministre accepte l’utilisation d’un Boeing 737 d’El Al.

Israir possède six Airbus 320 dans sa flotte, tandis qu’Arkia ne dispose que de cinq appareils, dont deux Airbus 321L et deux Embraer 195.

En réaction à la nouvelle, la ministre des transports Miri Regev, une fidèle de Netanyahou, a déclaré qu’elle ouvrirait l’appel d’offres pour le transport du Premier ministre à d’autres compagnies aériennes israéliennes.

Des sources du bureau de M. Regev ont déclaré au radiodiffuseur public Kan qu’El Al pourrait faire l’objet de mesures punitives de la part du gouvernement, notant que la compagnie aérienne dépend des prêts et des garanties du gouvernement. On pourrait ajouter que la compagnie a été privatisée dans des conditions qui avaient largement spoilé les contribuables israéliens, qui l’avaient financée.

En réponse, un porte-parole d’El Al a déclaré à Kan que la compagnie aérienne “a transporté et transportera tous les premiers ministres, y compris Benjamin Netanyahou, vers n’importe quel endroit du monde. Les employés d’El Al sont fiers et heureux de le faire à chaque fois qu’on a besoin d’eux.” Sauf cette fois ?

M. Netanyahou est contraint de louer des avions pour ses voyages, car la version israélienne d’Air Force One, tant attendue, n’est pas encore entrée en service. L’avion, également un 777, connu sous le nom de “Wing of Zion”, a mis des années à être équipé et était destiné à être utilisé par les chefs d’État israéliens pour des déplacements officiels. Cependant, le gouvernement précédent l’a mis en veilleuse et a prévu de le vendre, estimant qu’il s’agissait d’un gaspillage de l’argent des contribuables. Netanyahou l’a remis au programme, mais il est encore en train de subir des essais avant d’être déclaré apte au service.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : Timesofisrael

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