Almog Boker, commentateur de l’actualité méridionale de Channel 12, a publié la correspondance du chef du commandement sud des FDI au commandant adjoint du commissariat du Néguev de la police israélienne deux jours et demi avant le massacre.
« Rien, mon frère, tout est calme, il n’y a rien du tout », a écrit le chef d’état-major du commandement sud, qui occupe toujours ce poste aujourd’hui, en référence au festival Nova.
Boker a publié l’enquête de police sur le massacre du festival.
Au sujet des deux semaines précédant le massacre, l’officier de renseignement du sud a témoigné :
« J’étais en contact permanent avec les responsables de l’ISA, mais je n’ai reçu aucun avertissement concernant une attaque terroriste à Gaza. »
Selon l’enquête, les policiers du district sud chargés de sécuriser le festival se sont empressés d’appeler des renforts militaires qui ne sont tout simplement pas arrivés, même lorsqu’ils se sont rendu compte que seuls des hélicoptères d’attaque seraient utiles.
Selon l’enquête de la police, les subordonnés du commandant de l’armée de l’air, le général de division Tomer Bar, étaient au courant du massacre quelques heures auparavant, en ont mal évalué l’importance et n’en ont pas référé à la chaîne de commandement.
Le rapport d’enquête du commissariat du Sud est explicite :
« L’événement n’a fait l’objet d’aucune information préalable de la part des services de renseignement, qu’il s’agisse d’un acte criminel ou d’un acte de terrorisme. »
En outre, ils affirment que sans l’approbation des FDI, l’événement n’aurait pas eu lieu.
Enfin, nous avons appris que les services de Tsahal ont remarqué la mise en service simultanée de centaines de cartes SIM israéliennes, quelques heures avant le massacre, et ils n’ont pas jugé utile de prévenir ni la police – qui aurait probablement pris des mesures concernant le festival, ou l’auraient annulé, ni leurs supérieurs.
Ou quand la vie humaine tient à l’égo, à l’arrogance, à la suffisance et aux sentiments de supériorité de quelques personnes « je sais tout », ou dont l’idéologie aveugle la perception de la réalité.
Il y a une question qui doit être posée. Si les services de sécurité et les forces israéliennes avaient empêché le 7 octobre, que se serait il passé un an, deux ans, trois ans après ? Un super 7 octobre encore plus terrible ou bien Tsahal aurait réussi à tout détruire avant ( terroristes, armements, tunnels) et l’empêcher ? Que dire?
Vous posez une bonne question. Personne ne connaît l’avenir pour vous répondre, cependant.
Efge, c’est une question d’une extrême mauvaise foi !
Car cette question sous-entend que cette énorme atrocité, aurait été sous-estimée et tolérée, pour servir de prétexte pour bien détruire les déchets.
Cette question revient sans cesse sur les réseaux antijuifs.
Ce qui est certain, c’est que, depuis 1967, s’ajoutant aux pressions internationales, dont celles des USA, le gauchisme dominant de l’état-major israélien, empêcha la désinfection à laquelle nous assistons enfin, de l’immense déchèterie du goush Katif, abandonné aux déchets, par SHARON. Il est très probable que des pressions personnelles contre le glorieux SHARON, aient été exercées, par des gauchistes israéliens. SHARON lui même avait prévue la destruction totales des déchets du coin. Mais aucune des quatre interventions israéliennes entre l’abandon du goush Katif et le sinistre Simhat Torah, n’est allée au bout.
Il est évident que les pressions internationales antijuives sont relayées en Israël, par la vermine gauchiste en général, et les inconcevables rats de palais du bagats. Tant que ce machin mortifère existe, les drames continueront en Israël.
Il n’y a aucune mauvaise foi dans la question de Efge, et il n’a été sous-entendu nulle part que le 7/10 aurait été « sous-estimé et toléré » (ce qui en soi est bancal : si ça a été sous-estimé, alors, ça n’a pas été accepté selon un jugement éclairé).
La question touche ce qu’on appelle le seuil de déclenchement des mesures de défense offensives. Plus un pays est cool et démocratique, plus il en faut pour qu’il se mobilise agressivement (déjà observé par Tocqueville), ce qui laisse un trou dans la dissuasion, et oblige à des efforts beaucoup plus conséquents à la fin, que ceux qui auraient été nécessaires dès que ça commençait clairement à chauffer.
Exemples de situations où ces questions sont fondamentales : réarmement de l’Allemagne par Hitler en violation de tous traités ; tentative d’accession de l’Iran à la Bombe.
Il est évident que l’opinion interne, et chez les alliés ou puissances dont on dépend sont cruciales, et que des drames peuvent ouvrir la possibilités d’opération efficaces qu’elles rendent évidemment nécessaires (comme l’attaque contre le Lusitania). Mais ce n’est en rien spécifique aux Juifs. En revanche, cela traduit souvent un aveuglement, qui n’est pas équiréparti sur l’échiquier politique et se trouve bien plus nettement ancré (ou traduit) à gauche.
Bonne journée.