Almog Boker, commentateur de l’actualité méridionale de Channel 12, a publié la correspondance du chef du commandement sud des FDI au commandant adjoint du commissariat du Néguev de la police israélienne deux jours et demi avant le massacre.
« Rien, mon frère, tout est calme, il n’y a rien du tout », a écrit le chef d’état-major du commandement sud, qui occupe toujours ce poste aujourd’hui, en référence au festival Nova.
Boker a publié l’enquête de police sur le massacre du festival.
Au sujet des deux semaines précédant le massacre, l’officier de renseignement du sud a témoigné :
« J’étais en contact permanent avec les responsables de l’ISA, mais je n’ai reçu aucun avertissement concernant une attaque terroriste à Gaza. »
Selon l’enquête, les policiers du district sud chargés de sécuriser le festival se sont empressés d’appeler des renforts militaires qui ne sont tout simplement pas arrivés, même lorsqu’ils se sont rendu compte que seuls des hélicoptères d’attaque seraient utiles.
Selon l’enquête de la police, les subordonnés du commandant de l’armée de l’air, le général de division Tomer Bar, étaient au courant du massacre quelques heures auparavant, en ont mal évalué l’importance et n’en ont pas référé à la chaîne de commandement.
Le rapport d’enquête du commissariat du Sud est explicite :
« L’événement n’a fait l’objet d’aucune information préalable de la part des services de renseignement, qu’il s’agisse d’un acte criminel ou d’un acte de terrorisme. »
En outre, ils affirment que sans l’approbation des FDI, l’événement n’aurait pas eu lieu.
Enfin, nous avons appris que les services de Tsahal ont remarqué la mise en service simultanée de centaines de cartes SIM israéliennes, quelques heures avant le massacre, et ils n’ont pas jugé utile de prévenir ni la police – qui aurait probablement pris des mesures concernant le festival, ou l’auraient annulé, ni leurs supérieurs.
Ou quand la vie humaine tient à l’égo, à l’arrogance, à la suffisance et aux sentiments de supériorité de quelques personnes « je sais tout », ou dont l’idéologie aveugle la perception de la réalité.