Coïncidence : la procureure contre Bibi a encore manqué la séance de médiation et pris des vacances prolongées à l’étranger

L'équipe de safari de la réserve privée de Botlierskop, près du Cap, en Afrique du Sud. / Brando

La procureure principale dans l’affaire Alfis, connu sous le nom d’affaire 4000, l’avocate Liat Ben Ari, était absente cette semaine des réunions avec le Premier ministre Netanyahou et les avocats de la défense de Shaul Elovitch, au cours desquelles l’accusation a cherché à convaincre que la médiation pénale est une solution correcte pour mettre fin à la procédure, rapporte ce vendredi matin Network B.

Au nom de l’accusation, le conseiller juridique du gouvernement, le procureur de l’Etat, le procureur de district pour la fiscalité et l’économie et le procureur Yehudit Tirosh étaient présents à ces réunions. Ceci alors que l’accusatrice principale, Ben Ari, est en vacances à l’étranger – comme par hasard maintenant, au lieu de prendre des vacances durant les dates de vacances de son bureau.

Le journaliste de Network B, Avishi Greenzeig, a précisé que ce n’est pas la première fois que Ben Ari est absente des discussions et des réunions dans cette affaire.

“Lorsque je suis retourné à la municipalité pour vérifier si ces travaux avaient été faites conformément à la loi, avec un permis, j’ai découvert qu’il n’y avait pas de demande de permis de construire”.

Le procureur général Avichai Mandelblit était venu à sa rescousse cette fois encore. Il avait adressé une lettre cinglante à la municipalité de Rosh HaAyin, critiquant sa conduite.

Plus tard, Bat Or Kahanovitz, un haut fonctionnaire du bureau du procureur général, avait envoyé une lettre au maire de Rosh HaAyin, Shalom Ben Moshe, et au président de la sous-commission de la planification et de la construction, Yishai Edward, les avertissant de ne pas interférer dans l’affaire des infractions à la législation sur la construction commises par Mme Ben Ari.

Voilà pourquoi une réforme judiciaire est indispensable, et pourquoi la gauche n’en veut surtout pas…

Alors que Ben Ari est en vacances à l’étranger, les pourparlers de médiation ont été menés au nom du ministère public cette semaine par nulle autre que la conseillère juridique du gouvernement Gali Baharav-Miara – une “grande alliée” de Netanyahou comme chacun a pu le constater depuis son élection (elle a été nommée par Yair Lapid quand il était ministre) – le procureur de l’État, le procureur de district pour la fiscalité et l’économie, et le procureur Yehudit Tirosh.

La médiation entre Netanyahou et le procureur a donné lieu à une certaine confusion, aucune des deux parties ne semblant désireuse de rechercher un compromis. Dans cette affaire, le juge Oded Shaham, membre du panel de trois juges, a laissé entendre qu’il ne pensait pas que la position de l’accusation était très convaincante.

Dans l’état actuel des choses, la liste des témoins à charge ayant été réduite de plus de 60,

La médiation propose de prononcer un non-lieu pour Netanyahou, en échange de son renoncement à son poste – et l’on nous dit que l’affaire n’est pas politique.

On peut dire ce que l’on veut de la clique qui dirige le système judiciaire israélien, elle sait utiliser l’arsenal terrifiant dont elle dispose pour intimider toute personne menaçant l’un des siens.

Le nombre de longues vacances que prend cette dame soulève des questions légitimes : si quelqu’un voulait faire traîner ces affaires en longueur afin de disposer le plus longtemps possible d’un argument politique contre Bibi, il ne ferait pas autrement que manquer des sessions.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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