Le ministre Amichai Chikli est orienté vers ses objectifs et déterminé à réussir.
Cette semaine, quelques mois après s’être vu confier la responsabilité de l’Autorité de développement et de colonisation bédouine dans le Néguev, il a présenté son plan à un comité ministériel présidé par le Premier ministre.
Son programme est une véritable révolution sioniste dans tout ce qui touche au traitement de la question bédouine, que les médias tentent de faire passer pour un « peuple natif » ou peuple premier, vivant sur ces terres depuis les temps les plus reculés tout en préservant leur mode de vie et leur culture. Rien n’est moins vrai.
Dans l’entretien que Chikli a accordé à Maariv, il explique les principaux points de son plan, parle de la relocalisation à grande échelle des Bédouins vivant illégalement sur des terres qui ne leurs appartiennent pas, vers des localités légales. Il montre une saine intransigeante dans sa volonté que tous soient égaux devant la loi.
« Ce ne sera pas le Pérou ou le Mexique ici, des pays qui ont des bidons villes sans fin. Il n’y aura pas ici de zone de non-droit, un No Man’s Land où il n’y a ni loi, ni droit, ni justice. Il y a un pays. Nous faisons régner l’ordre. La question des Bédouins est un sujet très important. Plus grand et beaucoup plus stratégique que ce que le citoyen moyen imagine », explique Chikli, « surtout quand on réalise que dans 25 ans, il y aura entre un demi-million et 700 000 Bédouins dans le Néguev. La tentative de régler ce problème a échoué à maintes reprises, et je considère que si nous ne nous en occupons pas correctement, cette négligence pourrait nous faire perdre une région entière, c’est ce qu’il y a à perdre.
Perdre, c’est lorsqu’un citoyen israélien ne peut pas conduire sur une route principale, ni se promener dans un centre commercial, et qu’il ne se sent pas en sécurité.
Dès que cela deviendra la réalité du Néguev, la population juive cessera de venir dans le Néguev. Elle s’éteindra. La population s’enfuira. C’est ce que nous constatons actuellement à Za’ir Anfin, et c’est pourquoi nous devons changer de direction.
Je pense que la situation n’est pas perdue. Je suis très optimiste. Parce que lorsque tu rencontres la population bédouine, tu t’aperçois que la question arabe n’est pas enracinée en eux. C’est une tendance qui s’est développée au cours de la dernière décennie, qui a une emprise dans certains endroits, et il y a bien sûr ceux qui poussent en ce sens. Mais c’est une tendance qui peut encore être combattue, parce que c’est une tendance sans racines ».
Chikli détaille les chiffres.
- 300 000 Bédouins vivent dans le Néguev.
- 85 000 d’entre eux vivent dans la diaspora, dans des groupes de bâtiments illégaux.
« Jusqu’à présent, l’Autorité bédouine a lancé de nombreux projets et s’est surtout attachée à développer des lots [dans les localités légales] sans s’assurer qu’il y ait réellement une transition entre la diaspora et l’intérieur des terres.
Ils sont passés d’un projet à l’autre, éparpillés dans le Néguev. Notre nouveau programme de « code postal » vient dire : ‘Nous devons réduire et couper les contacts avec les grandes villes, pour que l’autorité se concentre vraiment sur la diaspora et non sur eux. C’est pourquoi nous faisons la promotion du programme ‘Rahat Tahila’. C’est là que nous concentrons nos efforts. Rahat est une ville de 80 000 habitants. C’est la plus grande ville arabe d’Israël. Notre idée est que d’ici deux ans, Rahat se détache de l’Autorité bédouine et travaille seule, et que l’Autorité soit libérée pour s’occuper des espaces de la diaspora. Nous avons déjà commencé à courir sur le terrain, et les évacuations commencent déjà à un rythme beaucoup plus important qu’avant ».
- Maariv : Quel est, selon vous le plus gros problème ?
« On ne peux pas mettre un jeune Bédouin sur un chemin de vie normatif quand il n’a pas un système éducatif qui fonctionne, quand il n’a pas un environnement qui lui permet de vivre un style de vie moderne correct, et quand il n’a pas d’activités informelles.
Un grand nombre de Bédouins ont beaucoup de tout cela, mais ils vivent dans la diaspora et s’y sentent bien. Ils ne veulent pas s’installer dans des meubles.
Dans la diaspora, ils ne paient pas d’impôts, ils ne paient pas de taxes, rient de tout cela alors que l’État leur fournit des services comme une caisse de Santé. Comment convaincre ces 85 000 personnes qui vivent ainsi, de tout quitter et de s’installer dans une ville légale où ils devront soudain construire selon la loi et aussi payer pour tout ces biens ? Tout d’abord, tout ne se fait pas sous forme de persuasion. Il y a une mise en application ici qui implique l’arrangement. Il y a une déclaration ici qui dit que le Pérou ne sera pas ici et que le Mexique ne sera pas ici. Nous venons pour faire régner l’ordre.
L’intention de Chikli est claire : présenter aux Bédouins de la diaspora, dans quatre zones sélectionnées, l’option de s’installer légalement dans une localité organisée et de recevoir un terrain gratuitement pour y construire. Ceux qui ne sont pas d’accord seront expulsés.
« Nous avons une liste de 729 familles qui déménageront de leur lieu de vie d’ici deux ans », promet CHikli. « Pour comprendre ce que cela signifie, sur l’ensemble de la période 2017-2022, 196 familles au total ont déménagé. Et quand je parle de 729 familles, il ne s’agit pas d’une estimation. Il s’agit d’un chiffre exact ».
En calculant cinq personnes par famille, cela représente un grand nombre de personnes.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Les faux bedouins qui sont en fait des vrais migrants faudrait leur payer le trajet retour vers l egypte.. y en a marre de se faire spolier nos terres…