Le nouveau chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, estime que les négociations avec l’Iran sont la seule option pour régler le problème du programme nucléaire du pays.
Le nouveau chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a abordé la reprise des négociations nucléaires entre l’Iran et les puissances occidentales à Vienne et a déclaré que la bonne façon de résoudre la question du programme nucléaire iranien est un nouvel accord diplomatique.
Dans une interview accordée à Israel Hayom, M. Shallenberg a déclaré :
« Nous avons de sérieux problèmes avec les dirigeants iraniens, par exemple dans le contexte de la négation de l’Holocauste. Nous le leur avons fait savoir très clairement. Cependant, les négociations sont une tentative d’empêcher l’Iran de se doter d’une bombe nucléaire. Il a été démontré que l’absence d’accord est pire que l’existence d’un accord imparfait. Bien sûr, l’accord nucléaire n’est pas parfait. Certains domaines, comme le développement du programme de missiles, ne sont pas du tout inclus. Mais, comme le dit le proverbe : un moineau dans la main vaut mieux que le pigeon sur le toit. »
« Les dernières années ont montré que la période d’arrêt de la mise en œuvre de l’accord a raccourci, selon les experts, le temps dont l’Iran a besoin pour acquérir des armes nucléaires. La dernière chose qui intéresse la communauté internationale est une course aux armes nucléaires dans la région du Golfe. Cela entraînerait une grande instabilité pour nous tous. Je comprends les voix sceptiques en Israël concernant l’accord. Mais l’histoire montre que l’absence de dialogue ne donne pas de résultats et notre objectif devrait être d’amener l’Iran dans le cadre d’un accord de supervision au nom de l’Agence internationale de l’énergie atomique, afin que nous puissions voir ce qu’ils font. Sans cela, nous n’avons pas d’autre choix que de les surveiller.
Il a admis qu’il n’avait pas imaginé devenir chancelier d’Autriche, mais les circonstances ont conduit ce diplomate professionnel à remplacer Sebastian Kurz après que ce dernier a démissionné de son poste de chancelier le mois dernier sur fond d’allégations de corruption.
Il semble que le dialogue ne soit pas non plus une solution acceptable : à cause du politiquement correct, les diplomates occidentaux n’osent pas dénoncer trop ouvertement les Iraniens pour ce qu’ils sont. La meilleure preuve ? Le président actuel est un criminel de masse, et les médias le décrivent comme un conservateur.
La solution Trump : isoler l’Iran en renforçant l’alliance sunnite, et le pressurer économiquement jusqu’à ce que le peuple se révolte et renverse le régime, semble être une approche plus réaliste.