Voilà ce que j’écrivais récemment sur FaceBook :
Biden a les mêmes conseillers pour le Moyen Orient qu’Obama, des Frères Musulmans et d’anciens communistes. Je ne citerai que le plus dangereux,Robert Malley, un anti-sioniste d’origine juive.
Giscard d’Estain a eu la sagesse d’expulser de France son père Simon Malley qui complotait contre la France en Afrique…
Si c’est vrai, il ne reste que quatre jours pour sauver l’Amérique et le monde.
Voici la traduction de l’article de Melanie Phillips : Perfidy in Vienna?
L’air est actuellement bruyant du son des gens qui pronostiquent que les événements bouleversants en Ukraine ont fait sortir l’Occident de sa torpeur antérieure et l’ont forcé à réaliser qu’il doit tenir tête aux tyrans plutôt que de les apaiser et même d’en profiter.
Vraiment ?
Un fil de discussion profondément alarmant a fait surface ce soir sur Twitter. Il est écrit par Gabriel Noronha, un ancien responsable de l’Iran au Département d’État américain.
Ce fil porte sur les activités de l’envoyé américain pour l’Iran, Robert Malley, dans le cadre des pourparlers de Vienne avec l’Iran en vue d’un nouvel accord nucléaire. Il s’agit d’une version légèrement modifiée de ce que Naronha écrit :
- 1. Mes anciens collègues du @StateDept, du NSC et de l’UE sont tellement préoccupés par les concessions faites par @RobMalley à Vienne qu’ils m’ont permis de publier certains détails de l’accord à venir dans l’espoir que le Congrès agisse pour arrêter cette capitulation.
- 2. « Ce qui se passe à Vienne est un désastre total« , a averti l’un d’eux. L’ensemble des négociations a été filtré et « essentiellement dirigé » par le diplomate russe Mikhail Ulyanov. Les concessions et autres politiques malavisées ont conduit trois membres de l’équipe de négociation américaine à quitter les lieux.
- 3. C’est un sujet long et technique, mais voici ce que vous devez savoir : l’accord négocié à Vienne est dangereux pour notre sécurité nationale, il est illégal, il est illégitime, et il ne sert en aucun cas les intérêts des États-Unis à court ou à long terme.
- 4. Voici pourquoi : Sous la direction de Rob Malley, les États-Unis ont promis de lever les sanctions à l’encontre de certains des pires terroristes et tortionnaires du régime, des principaux responsables de l’infrastructure ADM du régime, et tentent actuellement de lever les sanctions à l’encontre de l’IRGC lui-même.
Penchons-nous sur le sujet. - 5. Tout d’abord, l’équipe de Biden se prépare à annuler le décret sur le Bureau du chef suprême (E.O. 13876) dès lundi prochain, et à lever les sanctions sur la quasi-totalité des 112 personnes/entités sanctionnées dans le cadre de ce décret, même si elles sont sanctionnées par d’autres autorités légales.
- 6. Nous avons sanctionné certaines des pires personnes que vous pouvez imaginer dans le cadre de cette autorité, comme Mohsen Rezaei, qui était impliqué dans l’attentat à la bombe de l’AMIA en 1994, qui a tué 85 personnes en Argentine. Il pourra vivre sans sanctions la semaine prochaine si Malley va de l’avant.
- 7. Toujours dans le cadre de cette action, les États-Unis lèveront les sanctions contre le général de brigade Hossein Dehghan, du Corps des gardiens de la révolution islamique, qui dirigeait les forces du Corps des gardiens de la révolution islamique au Liban et en Syrie lorsque le Hezbollah a bombardé le complexe des Marines à Beyrouth et tué 241 membres des services américains en 1983.
- 8. Qui d’autre ? Ali Akbar Velayati, un conseiller principal du Guide suprême Khamenei, qui a été inculpé en Argentine pour homicide lors de l’attentat à la bombe de l’AMIA en 1994 et comme l’un des « cerveaux idéologiques » derrière cet attentat. Il a également contribué à soutenir la brutalité d’Assad en Syrie.
- 9. Cela lèverait également les sanctions sur les caisses noires personnelles de Khamenei connues sous le nom de « bonyads », y compris Astan Quds Razavi et contre l’imam Khomeini, qui ont confisqué des maisons et des milliards aux dissidents politiques et aux minorités religieuses pour enrichir Khamenei et ses sbires.
- 10. Les sanctions doivent également être levées à l’encontre de Bonyad Mostazafan, un conglomérat massif qui a systématiquement confisqué les biens des Juifs et des Bahaïs après 1979. Il est lié à l’IRGC et constitue un réseau de corruption utilisé pour enrichir les terroristes iraniens de haut niveau.
- 11. Il est important de noter que le décret contre le Bureau du chef suprême n’était pas du tout lié au programme nucléaire iranien, et que la levée de ces sanctions dans le cadre d’un soi-disant accord nucléaire est une farce ridicule. Les avocats du Département d’État savent mieux que quiconque ce qu’il en est, mais ils ont été contraints par Malley.
- 12. Nos avocats ont été clairs lorsque nous avons publié cet ordre exécutif : il s’agissait d’une réponse aux actions de l’Iran et de ses mandataires visant à déstabiliser le Moyen-Orient, à promouvoir le terrorisme international, à faire progresser le programme de missiles balistiques de l’Iran, et aux attaques de l’Iran contre des biens militaires et des véhicules civils américains.
- 13. Et ce n’est pas tout : les sanctions seront levées sur une grande partie des bras économiques et financiers du régime (près de 40 entités majeures) qui soutiennent la terreur iranienne, la répression et l’infrastructure des ADM et qui ont été sanctionnés en vertu de ces autorités légales.
- 14. Par exemple, ils lèvent les sanctions sur les branches économiques du réseau Mehr Eqtesad et Bonyad Taavon Basij qui finance directement la Force de résistance Basij qui recrute et entraîne des enfants soldats forcés au combat.
- 15. Les États-Unis ne lèvent pas les sanctions sur le Basij (responsable de la mort de milliers de manifestants iraniens) lui-même, parce que les Iraniens s’en fichent – ils voulaient juste que les sanctions sur les mécanismes de financement soient levées parce que c’est ce qui compte vraiment. Malley a obtempéré.
- 16. Ces sanctions ne sont pas non plus liées au programme nucléaire iranien, mais nous sommes sur le point de les lever quand même. Elles ne sont pas « incompatibles avec le JCPOA » comme le prétendent Blinken et Malley – elles visent les institutions qui tuent des milliers d’Iraniens et d’Arabes innocents.
- 17. De plus : Chaque personne et entité qui a été dé-sanctionnée en vertu de l’annexe II, pièce jointe 3, du JCPOA verra toutes ses autres sanctions supprimées, MÊME SI près de 100 d’entre elles ont été sanctionnées ultérieurement pour terrorisme, violations des droits de l’homme et participation aux activités d’ADM de l’Iran.
- 18. Prenons l’exemple de la Ghavamin Bank. Elle a été sanctionnée par les autorités chargées des droits de l’homme en novembre 2018 pour avoir participé au soutien des forces de l’ordre iraniennes qui ont torturé et noyé des Afghans. Cela n’aura plus d’importance – ils seront libérés des sanctions.
- 19. Même chose pour la Sepah Bank, sanctionnée en 2007 comme « la cheville ouvrière financière du réseau iranien d’approvisionnement en missiles. » Cette première sanction a été levée par le JCPOA, mais la Sepah a ensuite été sanctionnée pour son soutien au ministère iranien de la Défense. Désormais, les deux sanctions seraient levées.
- 20. Le JCPOA a levé les sanctions de la liste de l’annexe 3 sous prétexte qu’il s’agissait de sanctions liées au nucléaire. Mais maintenant, Malley et ses collaborateurs tentent effectivement de codifier leur exemption permanente des sanctions, même s’ils sont complices de violations flagrantes des droits de l’homme.
- 21. Cela s’apparente à des poursuites pénales. Les personnes figurant sur les listes de la pièce jointe 3 ont toutes été précédemment inculpées pour des « crimes » nucléaires. Mais un certain nombre d’entre eux ont ensuite commis des « crimes » contre les droits de l’homme et le terrorisme et ont été sanctionnés en conséquence. Mais maintenant Malley leur accorde une grâce totale.
- 22. Les sanctions seront également levées pour la Banque centrale d’Iran et le Fonds national de développement, qui ont été sanctionnés dans le cadre des autorités antiterroristes pour avoir fourni des milliards de dollars au Corps des gardiens de la révolution islamique, à la Force Qods et au Hezbollah. Ces organisations financent TOUJOURS le terrorisme.
- 23. Le CBI et le NDF ont été sanctionnés après que l’Iran a attaqué effrontément l’Arabie saoudite en septembre 2019 lors des attaques contre Saudi Aramco dans un acte de guerre. Encore une fois, ces sanctions ne sont pas liées au programme nucléaire de l’Iran – elles concernent le terrorisme.
- 24. Levées également, les sanctions contre la National Iranian Oil Company (NIOC) et la National Iranian Tanker Company (NITC) qui financent la Force Qods, responsable de la mort de centaines de milliers de Syriens et de la mort d’au moins 603 Américains en Irak de 2003 à 2011.
- 25. La NIOC et la NITC ont été sanctionnées en vertu d’autorisations antiterroristes approuvées par des avocats de carrière interagences, y compris du DOJ et du Trésor. Pourquoi ? Parce qu’elles étaient impliquées dans le financement du terrorisme. Elles n’ont jamais cessé cette activité, mais les sanctions sont levées.
- 26. Le @StateDept n’a aucune base juridique pour annuler les sanctions contre la Banque centrale, NDF, NIOC ou NITC, car ils continuent à soutenir le terrorisme. Pour lever ces sanctions, vous devez généralement prouver qu’ils ne soutiennent pas le terrorisme. Ils ne le peuvent pas. En d’autres termes, tout ceci est illégal.
- 27. En parlant d’avocats, on dit que les avocats du gouvernement travaillent sur des moyens « très créatifs » pour essayer de contourner le droit du Congrès d’examiner (ou même de voir l’accord) en vertu de l’INARA. On dit que les personnes nommées par les politiciens qui travaillent sur cet accord méprisent fortement le Congrès et le considèrent comme une nuisance.
- 28. Le plus troublant est peut-être la tentative de Malley de lever les sanctions contre l’IRGC. Malley a d’abord été repoussé par l’interagence après avoir essayé de les convaincre de le laisser proposer aux Iraniens de lever les sanctions contre l’IRGC. Cela ne l’a pas arrêté.
- 29. Malley a proposé aux Iraniens que les États-Unis retirent l’IRGC de la liste des organisations terroristes étrangères et des sanctions si les Iraniens promettent simplement de parler aux États-Unis dans le cadre de nouvelles négociations sur leur « activité régionale » (c’est-à-dire le terrorisme).
- 30. C’est l’une des dernières questions encore sur la table à Vienne. Les Iraniens n’ont apparemment pas accepté l’offre de Malley, car ils veulent un retrait inconditionnel de la désignation FTO de l’IRGC. Mais même si les Iraniens cédaient, nous supprimerions quand même les sanctions contre l’IRGC !
- 31. Au cours des quatre dernières décennies, l’IRGC a planifié et mené des attaques terroristes dans 35 pays, et il continue de le faire aujourd’hui. Comme Pompeo l’a révélé l’année dernière, ils offrent actuellement un refuge et un soutien logistique à Al-Qaïda en Iran.
- 32. Pour toutes ces concessions, nous n’avons rien obtenu du tout des Iraniens.
- Les échéances du JCPOA n’ont pas du tout été prolongées.
- Certaines restrictions, comme l’embargo de l’ONU sur les armes, ont déjà expiré.
- Toutes les restrictions significatives expireront dans les 9 prochaines années.
- 33. L’Iran ne fera aucune concession sur ses activités en matière de missiles balistiques, ses activités terroristes et son soutien à des groupes mandataires, ni sur la prise d’autres otages aux États-Unis et dans d’autres pays. Mais il recevra quand même de l’argent – beaucoup, beaucoup d’argent.
- 34. L’Iran va bénéficier d’un accès massif à des liquidités : les dernières estimations font état de 90 milliards de dollars de réserves de change, puis de 50 à 55 milliards de dollars de revenus supplémentaires chaque année grâce à l’augmentation des exportations de pétrole et de produits pétrochimiques, sans aucune restriction quant à leur utilisation.
- 35. Mes sources confirment l’information de @ReutersIran selon laquelle Malley est sur le point de débloquer 7 milliards de dollars de fonds gelés dans des banques sud-coréennes comme première partie de l’accord dans le cadre d’un paiement massif d’otages pour faire sortir quatre Américains – et peut-être quelques citoyens britanniques – de prison en Iran.
- 36. Je suis heureux que des Américains rentrent chez eux – ce sont des victimes innocentes. Mais ne vous y trompez pas : Le paiement de Biden ne fera que renforcer l’industrie de la prise d’otages en Iran. D’autres Américains atterriront bientôt à la prison d’Evin. C’est une énorme erreur injustifiée.
- 37. Malley a conçu ce processus pour éviter que le Congrès n’ait son mot à dire. Comment ? Parce que les banques iraniennes sur lesquelles Malley lève les sanctions dès lundi pourront accéder à des dizaines de milliards de dollars et les rapatrier immédiatement – avant que le Congrès ne puisse voter sur un quelconque accord.
- 38. Même si Malley soumettait ultérieurement un accord au Congrès, le mal serait déjà fait – l’Iran aura le contrôle de milliards de dollars et les États-Unis n’auront plus aucun moyen de pression. C’est une pure faute diplomatique, et le Congrès doit enquêter sur cette tentative de fait accompli.
- 39. L’administration Biden prétend qu’elle revient au JCPOA [le Joint Comprehensive Plan of Action, alias l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran] et qu’elle n’a donc pas besoin de soumettre l’accord au Congrès en vertu de la loi INARA de 2015. Ce n’est pas vrai – cet accord n’est pas le JCPOA. Il est bien, bien pire.
- 40. Le degré de capitulation qui se produit ici est stupéfiant – en particulier pour des gens comme moi qui ont travaillé dans les tranchées techniques de ce genre de choses pendant des années, c’est pourquoi ces fonctionnaires de carrière non partisans sortent du bois et demandent désespérément une surveillance du Congrès.
Si cela est exact, alors sous couvert de la crise ukrainienne, un acte de trahison suprême est perpétré par l’administration Biden contre l’Amérique et l’Occident en donnant du pouvoir au régime iranien – un ennemi de la civilisation qui est en guerre contre l’Amérique, Israël et l’Occident depuis qu’il a pris le pouvoir en 1979.
L’Occident sait désormais qu’il a été somnambule face à la Russie de Poutine. Le temps pour lui de se réveiller de sa transe similaire à propos de l’Iran – et de l’étonnant désespoir de l’administration Biden à donner au régime iranien tout ce qu’il veut – est presque écoulé.
Si les informations de Naronha sont vraies, il semblerait que le Congrès n’ait plus que quatre jours pour sauver l’Amérique et le monde…
Traduction Albert Soued
C’est effrayant ! Plus encore c’est révoltant comme un cauchemar dont on ne voit pas la fin. Cette administration Biden ne rate aucune occasion pour envenimer la situation internationale. Tout cela est tellement grotesque que ce ne peut être que voulu !